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Paris - Ville de lumière

Etape 78 - Au musée d'Orsay - Des toiles de Renoir aux sculptures de Rodin

Mercredi 24 août 2022. Bien sûr, il ne faudra pas manquer l'extraordinaire "déjeuner sur l'herbe" de Manet (1863). La brutalité du style et surtout la juxtaposition d'une femme nue « ordinaire », regardant le public, et de deux hommes tout habillés, ont suscité un scandale autant esthétique que moral et des critiques acerbes lorsque l'œuvre a été proposée au Salon.

Un de mes peintres préférés encore : Renoir et son célèbre "Bal du moulin de la Galette" (1876). Si le peintre choisit de représenter quelques uns de ses amis, il s'attache avant tout à rendre l'atmosphère véhémente et joyeuse de cet établissement populaire de la Butte Montmartre.

Et une autre de mes toiles préférées de Renoir : "La Balançoire" (1876). Comme dans le Bal, Renoir a surtout cherché à traduire les effets de soleil qui éclairent la scène, filtrés par les feuillages.

Et encore cette "Danse à la campagne", toujours de Pierre-Auguste Renoir,1883.

Un autre de mes peintres préférés qui me touche par sa délicatesse : Edgar Degas et ses "Danseuses bleues".

Sans oublier son sublime "Répétition d'un ballet sur la scène" (1911). A la légèreté des ballerines dansant s'opposent les gestes relâchés de celles qui attendent, à gauche.

Puis encore, les "Nymphéas bleus", de Claude Monnet (1919). Evacuant l'horizon et le ciel, Monet concentre le point de vue sur une petite zone de l'étang, perçue comme un morceau de nature presque en gros plan.

Ou toujours Gauguin et son "Portrait de l'artiste au Christ jaune" (1891). Il s'agit en réalité d'un portrait au triple visage, dans lequel l'artiste révèle différentes facettes de sa personnalité. Alors méconnu, incompris, abandonné par sa femme qui est rentrée au Danemark avec leurs enfants, Gauguin peine à obtenir une mission officielle pour s'établir dans les colonies.

On y découvrira aussi d'autres oeuvres de Van Gogh réalisées à la veille de sa mort, au cours des quelques semaines passées à Auvers-surOise.

Van Gogh, au sommet de sa maîtrise artistique, va alors décrire dans ses œuvres la vie paysanne et l'architecture de cette commune. Des articles paraissent dans la presse parisienne, bruxelloise et néerlandaise. C'est un signe important de sa reconnaissance dans ce milieu artistique. Grâce aux soins du docteur Gachet, son activité est intense : il peint 74 tableaux plus ou moins achevés, réalise 45 dessins et une gravure.

Dans un tout au tre genre, j'emmène Nataliia au premier étage de l'ancienne gare pour aller admirer le chef-d'oeuvre de Rodin : la porte de l'enfer.

Cette œuvre majeure, initialement conçue pour orner la façade d'un musée des arts décoratifs qui n'a jamais vu le jour, est désormais présentée dans un écrin architectural lui permettant d'être pleinement admirée par les visiteurs.

La Porte de l'Enfer, fondue en bronze en 1917, est une œuvre magistrale qui représente une scène tourmentée de l'Enfer, inspirée de la Divine Comédie de Dante.

Elle mesure 7 mètres de haut et 4 mètres de large, et est ornée de plus de 180 figures grandeur nature, enlacées dans une lutte désespérée.

Rodin a travaillé sur cette sculpture pendant plus de 30 ans, y insufflant ses émotions les plus profondes et ses réflexions sur la condition humaine.

De 1880 à 1917, l'artiste a modelé, remodelé, ajouté et retiré des figures, peaufinant inlassablement sa composition.

Cette démarche créative lui a permis d'explorer une multitude de thèmes, de la damnation et du repentir à la passion et au désir, faisant de "La Porte de l'Enfer" une véritable encyclopédie des émotions humaines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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