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Etape 24 - Musée du Luxembourg - Expo Fantin Latour

Mercredi 28 décembre 2016. En cette fin décembre, et après ma visite des jardins du Luxembourg, c'est tout à fait par hasard (heureux !) que je vais découvrir l'exposition consacrée à Fantin-Latour, le célèbre peintre grenoblois de la fin du XIXe, au musée du Luxembourg. Hyacinthes, tulipes et pensées, de Henri Fantin-Latour.

La Table garnie, Henri Fantin-Latour (1866). Première rétrospective de l’œuvre de Henri Fantin-Latour (1836-1904) à Paris depuis l’exposition de référence consacrée au peintre dans les galeries nationales du Grand Palais en 1982, cette exposition met en lumière les œuvres les plus emblématiques d’un artiste surtout connu pour ses natures mortes et ses portraits de groupe, et révèle également la part importante occupée dans son œuvre par les peintures dites « d’imagination ».

Fantin-latour, Hommage à Delacroix. Très attaché dès sa jeunesse à la restitution fidèle de la réalité, Fantin-Latour explora également, avec délectation, une veine plus poétique qui le rapproche des symbolistes. L’exposition, qui embrasse toutes les facettes de cette riche carrière, propose un parcours dense rassemblant plus de cent cinquante œuvres, tableaux, lithographies, dessins et autres études préparatoires.

L'Atelier des Batignoles de Henri Fantin-Latour. Suivant un plan chronologique, l’exposition s’ouvre sur les œuvres de jeunesse de l’artiste, en particulier les troublants autoportraits qu’il réalise dans les années 1850-1860. Confiné dans l’atelier, Fantin-Latour trouve alors ses sources d’inspiration au cœur de son intimité : modèles captifs, ses deux sœurs sont mises en scène en liseuses ou en brodeuses, tandis que les natures mortes savamment composées des années 1860 révèlent, déjà, les qualités d’observation exceptionnelles du jeune artiste.

Un coin de table, de Henri Fantin-Latour (1872). Les coups d’éclat de la décennie 1864-1872, période charnière dans le travail de Fantin-Latour, sont mis en lumière dans la seconde partie de l’exposition. Mu par de grandes ambitions, le jeune artiste travaille alors intensément, innovant avec panache dans le domaine du portrait de groupe. Avec Le Toast (1864-1865), Un atelier aux Batignolles (1870) et Coin de table (1872), il multiplie les œuvres à valeur de manifestes.

Bouquet de pivoines et d'Iris, Henri Fantin-Latour.

La troisième partie de l’exposition présente les séries de natures mortes et de portraits que l’artiste réalise entre 1873 et 1890. Les somptueux portraits de fleurs qu’il brosse alors par dizaines témoignent d’un talent rare dans la composition des bouquets autant que d’une exceptionnelle virtuosité dans le rendu des matières.

Ses portraits, qu’ils soient posés ou plus intimistes, illustrent eux aussi un sens aigu de l’observation. L’artiste se lasse pourtant peu à peu des portraits et des natures mortes, ainsi que le révèle la quatrième partie de l’exposition.

Henri Fantin-Latour, La Lecture, 1877. « Je me fais plaisir » : par cette phrase écrite dans une lettre à Edwards en 1869, Fantin-Latour évoque les œuvres dites « d’imagination » qui occupent une part croissante dans son œuvre au fil des années.

L'anniversaire. Hommage à Berlioz, Henri Fantin-Latour (1876). Nourries de sa passion pour la musique, inspirées par des sujets mythologiques ou odes à la beauté du corps féminin sous couvert de chastes allégories, ces œuvres révèlent un visage moins connu de l’artiste.

Autour du piano de Henri Fantin-Latour (1885). Entre l’austérité des portraits familiaux, la richesse des natures mortes et la féerie des tableaux d’imagination se dessine ainsi un personnage tout en nuances, dont la personnalité complexe se trouve éclairée par l’abondante correspondance qu’il entretint avec plusieurs de ses amis et artistes de l’époque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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