Etape 10 - Louvre - La collection des antiquités égyptiennes
Mercredi 14 décembre 2016. Me voici donc dans une des salles les plus importantes et les plus riches de tout le musée du Louvre : les antiquités égyptiennes***. Un département qui s'ouvre par une extraordinaire statue de sphynx. Pour cette description sommaire, ma source est l'incontournable Wikipédia.

Le département des antiquités égyptiennes*** du musée du Louvre conserve l'une des principales collections égyptologiques mondiales en dehors du territoire égyptien. Il recèle en son sein de l'une des plus axtraordinaires collections du monde antique, derrière le fabuleux musée égyptologique de Turin*** dont le souvenir m'émeut encore, et très certainement le British Museum et, en Égypte, le musée égyptien du Caire***. Son histoire remonte à l'ordonnance royale de Charles X du 15 mai 1826.

La collection couvre toutes les époques de la civilisation égyptienne antique, depuis l'époque de Nagada jusqu'à l'Égypte romaine et copte.

Parmi les plus célèbres pièces exposées on trouve pour l'époque de Nagada le couteau de Gebel el-Arak ainsi que la palette de la chasse. La pièce majeure illustrant l'art de l'époque thinite est la stèle du Roi Serpent.

L'art de l'Ancien Empire compte des pièces maîtresses telles que les trois statues de Sépa et sa femme Nesa datant de la IIIe dynastie, le célèbre scribe accroupi, datant probablement de la IVe dynastie tout comme la statuette en calcaire peint représentant Raherka et sa femme Merseânkh.

La chapelle du mastaba d'Akhethétep, démontée de son site originel à Saqqarah et remontée dans l'une des salles du rez-de-chaussée, est un exemple d'architecture funéraire datant de la Ve dynastie.

Pour le Moyen Empire, on trouve la grande statue en bois représentant le chancelier Nakht ainsi que son sarcophage, une très belle porteuse d'offrandes en bois stuqué et peint, un grand linteau de porte en calcaire sculpté en relief dans le creux et provenant du temple de Montou à Médamoud, le sphinx d'Amenemhat II (œuvres datant toutes de la XIIe dynastie).
Pour le Nouvel Empire, on remarque le buste d'Akhenaton datant de la XVIIIe dynastie ainsi que la statuette polychrome le représentant lui et sa femme Néfertiti, œuvres illustrant les particularités de l'art amarnien.

On trouve également plusieurs œuvres majeures des XIXe et XXe dynasties (qui sont celles des Ramessides) avec notamment le relief peintreprésentant Hathor accueillant Séthi Ier et provenant de la tombe du pharaon dans la vallée des rois, la bague aux chevaux et la cuve du sarcophage de Ramsès III.

On trouve également une collection importante de sarcophages.

Parmi tous les sarcophages exposés, on trouve celui de Dioscoridês, un général grec durant le règne de Ptolémée VI qui a décidé de se faire enterrer selon les anciennes coutumes locales égyptiennes, choisissant de se faire réaliser un sarcophage.



De la Basse époque et de l'époque ptolémaïque, le musée expose notamment le pendentif au nom d'Osorkon II, chef-d'œuvre de l'orfèvrerie antique, la statuette de Taharqa et du dieu Hémen (bronze, grauwacke et or), la statuette en bronze avec incrustations représentant la divine adoratrice d'Amon Karomama, une statue en bronze d'Horus, le célèbre zodiaque de Dendérah ainsi que plusieurs portraits du Fayoum d'époque romaine.





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