Etape
77 - De retour au musée d'Orsay - Une visite en toute décontraction
Mercredi 24 août 2022. Pour
cette petite journée de balade à Paris, j'ai choisi
de faire visiter à Nataliia le musée d'Orsay
qu'elle n'avait pas eu la chance de voir lors de son premier séjour
dans la capitale.

A commencer par les incroyables sculptures
érigées dans la grande galerie du musée.

A commencer par celles de Jean-Baptiste
Carpeaux (1827-1875), l'un des sculpteurs les plus importants
du XIXe siècle français.

Ses œuvres, caractérisées
par leur réalisme saisissant, leur expressivité
intense et leur mouvement dynamique, illustrent parfaitement les
bouleversements artistiques de son époque.

Et bien entendu le fameux "Ugolin"
(1861), une sculpture en marbre blanc, qui représente le
comte Ugolino della Gherardesca, enfermé avec ses fils dans
une tour par ses ennemis. L'œuvre exprime avec une
force saisissante la douleur et le désespoir extrêmes
de cet homme face à la mort imminente de ses enfants.

Et bien évidemment "La
Danse" (1869), un groupe en pierre d'Echaillon qui une ode
à la vie et à la joie de vivre. Les figures,
enlacées dans une danse endiablée, expriment une énergie
débordante et une sensualité assumée.

L'œuvre a fait scandale
à son époque par son réalisme audacieux
et son évocation de la passion amoureuse.

On y découvrira aussi les oeuvres
de Van Gogh. Et parmi elles, L'église d'Auvers-sur-Oise,
qui fait partie des quelque 70 toiles que l'artiste peint lors des
derniers mois de sa vie, en 1890.

Sans oublier quelques unes des
plus belles toiles de Paul Gauguin, dont son fameux Joyeusetés,
peint en 1892.

Le musée abrite une
collection exceptionnelle de peintures de Paul Gauguin (1848-1903)
réalisées lors de ses séjours en Polynésie
française. Ces œuvres, empreintes de symbolisme
et d'expressivité, offrent un regard unique sur la culture
et la beauté des îles polynésiennes.

On peut également admirer de
nombreuses toiles de Toulouse-Lautrec. A commencer par "Jane
Avril au Moulin Rouge" (1892) qui représente une célèbre
danseuse du Moulin Rouge, dans sa robe rouge flamboyante.
L'œuvre est remarquable par sa composition élégante,
ses couleurs vives et l'expression captivante de Jane Avril.

Toulouse-Lautrec (1864-1901) fut l'un
des artistes les plus importants du XIXe siècle français.
Ses œuvres, caractérisées par leur réalisme
saisissant, leur expressivité intense et leur mouvement dynamique,
illustrent parfaitement les bouleversements artistiques de son époque.

Sans oublier Fantin-Latour
et son incroyable "Coin de table", un portrait
de groupe tout autant qu'un témoignage sur l'histoire littéraire
du XIXe siècle, du mouvement poétique du Parnasse
en particulier.

Ou encore les euvres sublimes de Claude
Monnet. Le déjeuner sur l'Herbe bien sûr, mais
aussi Les Femmes au jardin (1866), qui est un peu son complément.

A voir absolument La Pie,
qui représente un paysage enneigé à Etretat
(Normandie) et témoigne du début du mouvement impressionniste.

Le déjeuner sur l'herbe,
laissé en gage par Monet en 1878 puis racheté en 1884,
est incomplet, depuis que l'artiste n'en a laissé
subsister, par une découpe, que la partie centrale et la
partie gauche, le reste étant endommagé par l'humidité.
La partie centrale a été retaillée à
droite après 1920.

Le tableau entier, donc complet, montrait
douze personnes. Dans les deux éléments subsistant,
les protagonistes sont vêtus de vêtements à
la mode parisienne de l'époque. Ils sont rassemblés
près de la clairière d'une forêt, certains debout,
d'autres rassemblés autour d'une nappe blanche posée
au sol, où se trouvent mets, fruits, gâteaux et vin.

Il ne faut pas manquer non plus les
toiles du douanier Rousseau. A commencer par une de ses plus célèbres
: la Guerre (1894), avec au centre, un personnage féminin
grimaçant tient une épée et une torche.

Ou encore, la Charmeuse de
serpent (1907) qui représente une femme nue qui
charme les serpents, vue à contre-jour au clair de lune,
dont on ne distingue que la silhouette et les deux yeux lumineux
et qui peut être noire. Elle se trouve dans une jungle, au
bord de l'eau.

Ou bien le portrait de Madame
M., qui représente une femme élégante,
vêtue d'une robe sombre et d'un chapeau à plumes, debout
dans un jardin luxuriant. Elle tient un ombrelle à la main
et regarde fixement le spectateur avec un air énigmatique.



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