Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Paris - Ville de lumière

Etape 35 - Musée du Louvre - Les peintures italiennes

Mercredi 28 décembre 2016. Installée au sommet de l'escalier principal du musée du Louvre, la Victoire de Samothrace*** ouvre curieusement la voie... aux peintures italiennes. Cette sculpture grecque de l'époque hellénistique trouvé dans l'île de Samothrace est composé d'une statue représentant la déesse Niké (la Victoire), dont il manque la tête et les bras, et de sa base en forme de proue de navire.

Vénus et les Trois Grâces offrant des présents à une jeune fille (1485), de Boticelli. Cette fresque provient de la villa Lemmi, une propriété proche de Florence ayant appartenu à la famille Tornabuoni, alliée aux Médicis. Aussi, a-t-on supposé que Botticelli avait pu recevoir la commande de ce décor à l'occasion des noces d'un membre de cette influente dynastie florentine et que la jeune femme pouvait être Nanna di Niccolò Tornabuoni. Vénus, escortée des trois Grâces, dépose un présent dans le linge que lui tend la jeune fiancée. Dans un décor très simple, une jeune femme, à droite, vêtue d'une robe pourpre, reçoit des mains de Vénus un bouquet de fleurs. La déesse, vue de profil, est accompagnée de trois jeunes filles à la ligne sinueuse et gracile, portant des robes transparentes et tourbillonnantes : il s'agit des trois Grâces. À l'extrême droite, en bas, un Amour ferme la composition alors qu'à gauche une fontaine énigmatique suffit à situer la scène dans un jardin imaginaire.

Un jeune homme présenté par vénus aux sept arts libéraux (1483), de Boticelli. Le tableau et son œuvre associée, Vénus et les Trois Grâces offrant des présents à une jeune fille, décoraient à l'origine Villa Lemmi, une villa de campagne située près de Florence et appartenant à Giovanni Tornabuoni , oncle de Lorenzo de 'Medici.et chef de la branche romaine de la banque des Médicis. Ils ont probablement été commandés pour le mariage de 1486 du fils de Giovanni, Lorenzo, avec Giovanna de la famille Albizzi , et sont donc supposés représenter les deux.

Présidé par Prudentia, le cercle comprend également Rhétorique, Logique, Arithmétique, Géométrie, Astronomie et Musique., chacun reconnaissable au moyen de divers attributs. Dans l’antiquité, les arts libéraux dénotaient une éducation digne d’une personne libre et le tableau témoignait donc de la vaste éducation du jeune homme. 

Portrait d'un jeune homme, 1475, de Boticelli.
La Vierge et l'Enfant, dite Madone des Guidi de Faenza (1470), de Boticelli. Une représentation du thème de la Vierge à l'Enfant, et une œuvre de jeunesse. Le peintre d'est inspiré de la Vierge à l'Enfant de son maître Fra Filippo Lippi, conservée à l'Alte Pinakothek. L'œuvre fait partie du legs du baron Basile de Schlichting au musée du Louvre, en 1914.
La Vierge et l'Enfant avec le jeune saint Jean-Baptiste (1475), de Boticelli. L'une des représentations les plus émouvantes du thème de la Vierge à l'Enfant par Botticelli. La figure de saint Jean-Baptiste, d'une qualité inférieure à celle des deux personnages principaux, pourrait avoir été peinte par un collaborateur du maître.

La Vierge et l'Enfant entourés de deux anges, sainte Rose et sainte Catherine d'Alexandrie (1495), du Perugin. Le tableau a longtemps été considéré comme un des chefs-d'oeuvre de Pérugin. Certains spécialistes proposent aujourd'hui d'y voir la main d'Andrea d'Assisi (connu à Assise entre 1480 et 1520), l'un des collaborateurs de Pérugin aux fresques de la Chapelle Sixtine à Rome.

La Prédication de saint Etienne à Jérusalem (1514), de Vittore Carpaccio. Appartient à un cycle de cinq tableaux, consacré à la vie de saint Etienne, peint pour la salle supérieure de la Scuola di Santo Stefano à Venise entre 1511 et 1520. Trois autres tableaux sont conservés à Berlin, Milan et Stuttgart ; le dernier a disparu. La prédication de saint Étienne, diacre, représentée dans ce tableau, a eu lieu à Jérusalem. Cela a donné à Carpaccio un prétexte pour remplir sa toile de pittoresques costumes et d'architecture orientales. La Jérusalem des premiers temps du christianisme est ici identifiée à Constantinople - une Constantinople fantastique et imaginaire, avec des éléments turcs, antiques, byzantins et italiens.

La Vierge, l’Enfant Jésus et sainte Anne (1501), de Léonardo De Vinci. L’œuvre réunit dans un paysage sainte Anne, la Vierge Marie et l’Enfant Jésus, soit trois générations, dont deux issues de conception divine. Elle fut sans doute conçue comme un ex-voto rendant grâce à sainte Anne pour la naissance de la fille de Louis XII, mais Léonard travailla trop longtemps à sa réalisation pour la livrer. La composition est exemplaire des recherches de Léonard sur l’agencement des figures et fut une grande source d’inspiration pour les artistes de la génération suivante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations