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Jordanie - Cités antiques, désert et châteaux - Février 2023

Etape 78 - Wadi Rum - Des menaces pèsent sur un environnement unique

Mercredi 22 février 2023. En pls de la faune, la vallée de la lune possède également un flore sauvage tout à fait remarquable.

Mais en raison de son climat aride et de ses conditions environnementales extrêmes, la flore sauvage au Wadi Rum est relativement limitée.

Cependant, malgré les conditions difficiles, quelques plantes et arbustes parviennent à survivre dans cette région.

On trouve ainsi l'armoise qui est une plante résistance qui pousse dans les déserts et les régions arides. Elle est souvent utilisée dans la médecine traditionnelle pour ses propriétés médicinales.

Mais aussi l'Acacia Raddiana, aussi appelé acacia vert. C'est l'une des espèces d'acacia les plus courantes dans le Wadi Rum. Ses feuilles sont petites et divisées pour minimiser la perte d'eau.

Certaines espèces d'Artemisia, telles que l'Artemisia herba-alba, poussent dans le désert du Wadi Rum. Elles sont souvent utilisées en médecine traditionnelle pour leurs propriétés médicinales.

Les espèces de Salsola sont courantes dans les déserts et sont connues pour leur capacité à résister à des conditions extrêmes.

Les arbres de tamaris peuvent être trouvés le long des cours d'eau et des zones plus humides du Wadi Rum. Ils fournissent de l'ombre.

Il existe également de nombreuses herbes et graminées spécifiques au désert qui poussent dans le Wadi Rum, bien que leur abondance puisse varier en fonction des récoltes saisonnières.

Passé ce bref inventaire, il est quand même important d'évoquer en quelques lignes les menaces qui pèsent sur ce désert hors du commun.

Et la première de ces menaces est bien évidemment la prolifération quasi anarchiques des campements dans le désert, constuits là sans aucune autorisation ni aucun contrôle.

Leur construction est totalement anarchique, ne se souciant ni de leur intégration dans l'environnement, ni de leur taille, et encore moins des conséquences de leur présence en plein coeur du désert.

Chaque année, les campements grossissent de nouvelles installations illégales et bétonnées, toujours plus avant dans le désert, et ce, sans se soucier le moins du monde des conséquences dans le classement à l'Unesco.

Et franchement, on est de plus en plus loin du traditionnel campement bédouins, l'alignement des installations bétonnées tenissent le paysage. Nous pourrons en voir plusieurs au cours de notre excursion dans le désert.

Au palmarès de la mocheté : des murs et des soubassements en béton, des cuisines, des toilettes et des bâtiments en parpaings, sans compter l'éclairage nocturne qui vient défiguer la agie du Wadi Rum, ni bien sûr le fameux générateur qui hurle dans la nuit.

Tours opérateurs et agences spécialisées se frottent les mains et alimentent la grande machine à touristes.

Quant aux autorités, quand elles ne sont pas tout simplement corrompues, elles s'en lavent les mains et détournent le regard. Tant pis pour le désert...

Pire, le Wadi Rum ne fait plus partie des réserves naturelles de la Jordanie depuis 2003, quand la Société royale pour la conservation de la nature s'est tout simplement faite évincée par l'Aseza, une structure qui gère la zone économique spéciale et ses investisseurs. Business is business...

La seule solution pourtant serait que l'Etat jordanien frappe du poing sur la table, reprenne la main juridique sur la région et interdise les campements sauvages à l'intérieur de la zone protégée...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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