Etape 14 - Ajloun
- Au coeur de la forteresse médiévale arabe
Vendredi 17 février
2023. Un peu partout au cours de la visite, on
aperçoit des rigoles creusées dans la pierre et des
puisards.

Autant de traces des systèmes
de récupération des eaux de ruissellement.

Filtrées d'étage en étage,
six au total, ces eaux se purifiaent progressivement jusqu'à
se retrouver dans un grand bassin placé à l'extérieur
du château. On l'aperçoit à gauche du pont-levis.

A l'origine, le château comporte
quatre tours angulaires ainsi que des meurtrières
dans ses murs les plus épais et est entouré d’une
large fosse de 15 mètres de profondeur.

Avec le temps, le château
servit surtout d’entrepôt à fourrage, et il perdit
de son importance stratégique.

Les Ottomans le font revivre au
milieu du XVIIe siècle en y installant une garnison.

Le château d'origine possédait
quatre tours d'angle reliées par des courtines et un double
portail.

Des fentes pour flèches ont
été incorporées dans les murs épais
et il était entouré d'un fossé d'une
largeur moyenne de 16 mètres (environ 52 pieds) et de 12
à 15 mètres de profondeur.

Le château a perdu son
importance militaire après la chute de Karak en 1187 après
JC aux mains des Ayyoubides.

Au milieu du XIIIe siècle après
JC, le château fut concédé à
Yousef ibn Ayoub, émir d' Alep et de Damas, qui restaura
la tour nord-est et utilisa le château comme centre administratif.

En 1260 après JC, les
Mongols détruisirent des sections du château, y compris
ses remparts.

Peu de temps après la victoire
des Mamelouks sur les Mongols à Ain Jalut, le sultan
ad-Dhaher Baibars a restauré le château et dégagé
le fossé.

Le château servait d'entrepôt
pour les récoltes et les provisions.

Lorsque Izz ad-Din Aibak a été
nommé gouverneur, il a rénové le château
comme l'indique une inscription trouvée dans la tour sud-ouest
du château.

Sur le haut de la citadelle, on retrouve
une église byzantine datant du VIe siècle.
Sur les pavés du sol, une mosaïque a été
dégagée.

On y distingue plus ou moins
des poissons et des morceaux de pain, en relation avec cette manie
de la multiplication qui caractérisait le Christ.








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