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Jordanie - Cités antiques, désert et châteaux - Février 2023

Etape 32 - Sur la route du Roi - Une étape au château de Karak

Dimanche 19 février 2023. Deuxième grande étape de notre trajet sur la route du Roi : le château de Karak.

La principale difficulté de cette étape n'est pas de se rendre au château de Kerak, mais bien de trouver une place où se garer à proximité.

La vérité, c'est qu'il s'agit une véritable industrie, un moyen comme un autre pour beaucoup d'habitants de se faire un peu d'argent sur le dos des touristes.

Car s'il existe bien un parking officiel (où il est interdit de se garer), il y a surtout tout une nuée de petits parkings privés gardés par des rabatteurs qui n'hésitent pas à vous faire de grands signes pour vous garer... à proximité d'un restaurant ou d'un café.

C'est ainsi que nous allons trouver une place à une cinquantaine de mètres de l'entrée du château, à proximité d'un petit restaurant où nous irons déjeuner. Je ne vous l'ai pas dit : mon frère ne manquerait pour rien au monde un repas !

Bon, voilà, nous y sommes. Le temps de présenter notre Jordan Pass à l'entrée du site et nous passons le petit pont levis pour accéder au château. Sur notre gauche, nous pouvons jeter un coup d'oeil sur les anciennes douves, un système défensif qui permettait aux défenseurs du château de ralentir l'assaut des assaillants.

C'est en 1142 que le Croisé Payen le Bouteiller (un nom bien français, mais pas très catholique pour un croisé !), décide de construire la forteresse du Crac (origine du nom de Karak).

Renaud de Châtillon, son successeur, terrorise et pille tout ce qui passe dans la région, pèlerins et caravanes, sûr que personne ne pourra le déloger.

Depuis le château de Kerak, Raynald a harcelé les trains de chameaux commerciaux et a même tenté une attaque contre La Mecque elle-même.

A la mort du croisé, en 1187, (vraisemblablement tué par Saladin lors de la bataille de Hattin, près du lac de Tibériade), sa femme tient un an avant de crier famine et d'abandonner les lieux au frère de Saladin.

Lorsque le château est tombé, on pense que c'était dû au manque d'armes et non à un manque de nourriture. Avec la chute de Kerak, le château de Montréal, qui avait été remplacé comme centre de la seigneurie par Kerak, se rendit peu après.

Sous la dynastie ayyoubide, Kerak a servi de centre administratif pour toutes les régions de la Jordanie.

Lorsque le frère de Saladin, al-'Aldil, a obtenu le contrôle du château, il en a fait le site de l'un de ses trésors. Kerak continuerait à servir de siège d'un trésor royal pour le reste de la dynastie ayyoubide.

Au cours d'un conflit interne par des membres de la dynastie ayyoubide dans les années 1230 et 40, Kerak était l'une des trois principautés qui a pu rester indépendante.

Le château a été repris par le sultan égyptien al-Salih Ayyub en 1249. Kerak était si important pour les Ayyoubides qu'il est rapporté que seuls les gouverneurs de Kerak et de Damas étaient autorisés à porter leur correspondance officielle sur du papier rouge.

Sous An-Nasir Dawud, une grande partie des défenses de Kerak ont été agrandies et améliorées en 1244-45. En 1227, le sultan de Damas al-Mu'azzam 'Isa , a commandé la construction d'un tunnel qui allait du château à la ville.

En 1263, Kerak était sous le règne du sultan mamelouk Baybars. En 1263, le sultan mamelouk Baibars agrandit et construit une tour à l'angle nord-ouest.

Sous les Mamelouks, Kerak est resté un important centre administratif. Ibn 'Abd al-Zahir a déclaré que le château détenait quatre ministères : le ministère de l'armée, le ministère des finances, le ministère de Kerak et la chancellerie.

En raison de l'importance du château, il a également maintenu une force militaire importante, qui sous le règne d'al-Mughith, contenait au moins 700 cavaliers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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