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Jordanie - Cités antiques, désert et châteaux - Février 2023

Etape 1 - Arrivée à Amman - Direction la cité de Jerash

Jeudi 16 février 2023. Pas de temps mort. Après ce merveilleux voyage à Oman en autonomie, j'embarque mon frère vers une nouvelle destination : la Jordanie.

Et cette fois-ci, pas de péripétie comme à l'aller, quand notre vol pour Oman a été annulé pour cause de neige à notre escale à Istanbul. Cette fois-ci, l'escale était à Abu Dahbi. Et la dernière fois qu'il a neigé dans la capitale émirate, c'était il y a jamais !

Du coup, c'est en temps et en heure que nous arrivons à Amman. Dès les premiers moments de notre arrivée, je comprends que nous revenons à un semblant de tourisme de masse. Le temps du Covid 19 est bien passé, quand je me rendais sur les sites désertés par les touristes... Ici, dès notre débarquement et notre arrivée à l'aéroport, on sent aussitôt la pression touristique.

Mais bon, nous sommes au mois de février et le gros des touristes étrangers qui veulent visiter Pétra et le Wadi Rum ne sont pas encore arrivés. Nous avons encore de la chance.

Et pour ce voyage à travers la Jordanie, nous avons la chance d'être rejoints par Fanny, la fille de mon frère. Un vrai petit voyage en famille. Que du bonheur ! Fanny est adorable et nous allons tous nous entendre comme trois larrons en foire.

Autre indice que nous avons débarqué dans un des pays les plus touristiques du monde : le passage à la case "location de voiture". Une fois avoir récupéré Fanny qui est arrivée dix minutes avant nous, nous nous rendons directement à l'agence Sixt où mon frère a réservé une voiture.

Attention ! Les types qui tiennent le burau sont des professionnels de l'arnaque. Ils vont tout faire pour nous rajouter des options dont nous n'avons pas besoin. Mais mon frère tient bien le choc et nous parvenons tant bien que mal à éviter l'écueil. Le p'tit jeune aux dents longues veut quand même nous refiler une voiture d'une gamme au-dessus de la nôtre, mais là encore, nous arrivons à faire barrage...

Bonne pioche. Car au moment de récupérer notre voiture, nous avons la bonne surprise de disposer d'une Opel assez spacieuse, bien plus large que la petite voiture que nous avions réservée. Bien joué, mon frère !

Voilà, nous sommes maintenant parés pour affronter les embouteillages monstres de la capitale Amman. Mais la bonne nouvelle, c'est que nous quittons directement la ville pour prendre la route du nord, direction la cité antique de Jerash. La mauvaise nouvelle, c'est que nous sommes jeudi soiret que les Jordaniens sont sur la route pour profiter du week-end.

Qu'importe, nous arrivons parfaitement dans les temps à Jerash. Et je dirais même plus, à l'heure parfaite ! La golden hour. L'heure dorée pour les Français et l'heure bénie pour tous les photographes amateurs.

Du coup, nous ne trouvons aucune difficulté à nous garer à proximité de l'entrée du site (tous les cars de touristes sont déjà partis) et nous filons directement prendre nos billets. Et encore bonne pioche, le Jordan Pass nous permet de rentrer sans bourse déliée. Elle est pas belle, la vie !

Je vous parlerai plus tard du Jordan Pass. Car il est déjà temps de découvrir cette merveilleuse cité antique de Jérash qui fut en son temps la plus importante cité romaine de cette partie du monde.

Près de la ville moderne de Jerash se dressent les ruines de l'ancienne cité romaine Gerasa.

Situé à 50 km au nord de la capitale, sur la route menant à Irbid, ce site historique est une visite immanquable de tout séjour en Jordanie.

Les ruines sont les mieux conservées de la Décapole, la confédération romaine de dix villes dont Gerasa faisait partie, et comptent parmi les plus beaux sites romains du Proche-Orient.

Les ruines de ce qui fut l'une des cités romaines les plus riches de la région furent redécouvertes par un heureux hasard en 1806 par un explorateur allemand, Ulrich Seltzen, ensevelies sous un épais manteau de sable.

Il a ensuite fallu plus d'un siècle avant que des fouilles sérieuses ne soient entreprises menées à l'époque du mandat britannique.

Les vestiges retrouvés retracent l’Histoire de la région. Habitée pendant le Néolithique, l’ancienne Gerasa ne se développa que sous le règne d’Alexandre le Grand.

Sous l’Empire romain, elle fut intégrée à la puissante Décapole, ligue rassemblant dix cités de l’actuel Levant.

Point de passage des caravanes marchandes transitant entre l’Orient et l’Occident, elle prospéra et s’enrichit jusqu’à atteindre son apogée au IIIe siècle.

Cependant, avec l’ouverture de routes maritimes et les nombreux soulèvements contre la domination romaine, la ville commença à perdre de son prestige.

Deux siècles plus tard, alors que le christianisme s’imposa comme religion dominante, les Byzantins détruisirent les temples d’antan et les remplacèrent par des églises. Les conquêtes des Sassanides puis des Arabes précipitèrent le déclin de Gerasa. Brièvement occupée par les Croisés au XIIe siècle, la cité sombra peu à peu dans l’oubli. L’avancée du sable la fit littéralement disparaître pendant plusieurs siècles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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