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Jordanie - Cités antiques, désert et châteaux - Février 2023

Etape 57 - Pétra - Le Qasr el-Bint et le cardo Maximus

Lundi 20 février 2023. De retour dans la ville basse, nos chemins se séparent avec mon frère et Fanny, qui, exténués, jettent l'éponge, et s'en retournent tranquillement à l'hôtel. Pour ma part, j'ai encore un peu de force pour découvrir les grands monuments situés de part et d'autre du Cardo Maximus. A commencer par le Qasr el-Bint.

Edifié par les Nabatéens vers la fin du 1er siècle avant J.-C., il est le bâtiment religieux le plus important de Pétra.

Même le séisme de 363 ne l'a pas détruit. Son nom complet signifie le "palais de la fille du Pharaon", lequel évoque ainsi une vieille légende.

Selon elle, une princesse aurait vécu dans ce temple et promis de s'offrir au premier qui installerait l'eau courante dans le bâtiment.

On ne sait pas si son voeu fut exaucé. Hélas, on ne visite pas le Qasr el-Bint. L'espace est ceinturé par une barrière qui s'étend devant le temple. Celui-ci comprend un grand autel jadis recouvert de marbre blanc, ainsi qu'un autel carré, tous deux d'époque nabatéenne.

Il es difficile d'imaginer la profusion du décor du Qasr el-Bint : dallage est escalier de marbre blanc, placages de pierre ou de marbre au fond du temple, et partout ailleurs des stucs peints avec des moulures en relief. Hélas, il ne subsiste que quelques trous de fixation et quelques fragments.

Le long monument à l'abside centrale qui limite la place vers l'ouest, fut, lui, édifié après la conquête romaine, faisant pendant à la "porte du Téménos", édifiée à 150 mètres de là.

Ce monument s'est effondré lors du tremblement de terre de 363 et la fouille de l'éboulis a permis de restituer une partie de son riche décor sculpté.

Le podium de l'abside supportait des statues colossales des empereurs Marc-Aurèle et Lucius Verus (161-169).

Le portrait de marbre blanc de Marc-Aurèle a été retrouvé en excellent état en 2004.

Voilà pour le Qasr el-Bint. Avant de poursuivre ma visite par l'immense temple sud, je veux évoquer rapidement le fameux Cardo Maximus, qui était l'allée principale de Pétra, notamment sous la domination romaine.

Il s'allongeait alors le long du Wadi Musa. Il s'articulait autour d'une rue pavée à portiques, tracée dès l'époque nabatéenne.

Le dallage encore visible date du IIe siècle. Autrefois bordé de boutiques et de monuments, le cardo Maximus menait à une ancienne porte à trois arches, qui donnait accès au sanctuaire du Qasr el-Bint.

Le Cardo Maximus, ou rue à colonnade, se termine par une porte monumentale, délimitant le temenos ou « enceinte sacrée » de la partie profane de la ville.

Cette porte à triple arche permettait le passage des carrioles en son centre, et celui des piétons de chaque côté.

Les arches étaient pourvues de portes en bois que l'on rabattait dans les niches prévues à l'intérieur des piliers. On peut encore voir une partie des frises décoratives en venant de la ville. Les blocs de pierre ont été sculptés de motifs floraux ou géométriques encadrant des portraits de divinités.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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