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Jordanie - Cités antiques, désert et châteaux - Février 2023

Etape 19 - Madaba - Une visite du parc archéologique

Samedi 18 février 2023. A deux pas de l’église Saint-Georges, le parc archéologique regroupe d’intéressants vestiges.

Les fouilles ont permis, et permettent aujourd’hui encore, de découvrir les richesses archéologiques de Madaba enfouies sous les constructions modernes.

A l’entrée du parc, on pourra voir une exposition de mosaïques provenant de plusieurs sites de la région.

La plus ancienne du pays, datant du Ier siècle av. J.- C., provient de la forteresse d’Hérode à Machéronte.

Le billet d'entrée donne également accès à l'église des Apôtres, à celle de la Vierge Marie et au Hall d'Hippolyte.

Le parc archéologique de Madaba a été créé pour préserver et rendre accessible au public les vestiges archéologiques de l'époque romaine et plusieurs précieux sols en mosaïque byzantine. Il a été ouvert en 1995 et se compose de deux sections.

Dans cette section orientale, le plus ancien fragment de mosaïque jamais trouvé en Jordanie est affiché juste à l'entrée, présenté dans une exposition de mosaïques de la région.

L'un des points forts de l'art de la mosaïque jordanienne est le sol de la salle Hippolyte, une pièce rare qui représente un mythe ancien.

Le dallage principal est une reconstitution d'un sol en mosaïque qui avait été posé lors de la construction de l'église (fin VIe/début VIIe s.).

La mosaïque bien conservée a été construite pendant la période omeyyade lorsque l'église a été restaurée.

La mosaïque se compose d'un cadre carré décoré sur le bord extérieur par une série de pointes dentelées.

Au centre se trouvent un médaillon rond et une inscription qui sont guillochés.

À leur tour, deux carrés entrelacés, qui forment une étoile, entourent le dessin central qui se trouve à l'intérieur d'un autre cercle.

Enfin, tout cela est enfermé dans une bordure circulaire composée de petits cercles entrelacés.

Dans les espaces entre le cadre carré et la composition circulaire se trouvent deux paires de motifs géométriques-floraux.

À côté de chacune des paires orientales, qui sont en forme de rosettes, il y a un plateau de fruits avec un couteau.

La partie ouest (au premier plan) de la salle Hippolyte avait été découverte en 1905 par Sulayman Sunna, alors propriétaire.

En 1982, la partie orientale a été localisée par Michele Piccirillo sous le sol du vestibule de l'église de la Vierge Marie.

La mosaïque ornait un riche manoir de Madaba byzantine du 6ème siècle. En raison de parallèles stylistiques, il a été daté de la période Justinienne (527-565).

L'église de la Vierge Marie et son premier dallage en mosaïque peuvent être datés entre la fin du VIe et le début du VIIe siècle.

La mosaïque ultérieure bien conservée a été construite pendant la période omeyyade lorsque l'église a été restaurée.

L'église a un vestibule intérieur, une nef ronde et un presbytère allongé à abside soutenu par deux salles souterraines avec des voûtes en berceau.

La façade s'ouvre sur un narthex et de là, deux paires de colonnes flanquent l'entrée de la nef de l'église qui est un cercle de 9,7 m de diamètre.

A noter aussi la mise au jour de l'ancienne voie romaine. La rue aurait à l'origine traversé Madaba d'est en ouest, menant à des portes dans les murs de la ville qui ont depuis disparu.

Elle était pavée de grandes dalles et flanquée de colonnes. La rue était recouverte d'une couche de terre battue à l'époque byzantine/omeyyade.

De nombreuses colonnes ont été réutilisées dans des structures ultérieures, à la fois dans l'Antiquité et à une époque plus récente. Aujourd'hui, la majeure partie de la rue romaine est couverte par la ville moderne, mais deux sections, coupées en deux par une rue moderne, ont été fouillées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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