Etape
111 - Monastère de Troyan - Des fresques de toute beauté
Dimanche 4 juillet 2021. Les fresques
du monastère de Troyan, et notamment celle son église,
ont le mérité d'être peintes par le célèbre
maître de l'époque - Zahari Zograf.

Le travail de Zahari Zograf
était très prisé.

Plus qu'un style - un nouveau
souffle, une beauté et une finesse supérieures par
rapport à ce qui se faisait dans la peinture à cette
époque.

Il dépassait les règles,
dessinait des personnages de l'histoire bulgare et russe,
ajoutait des interprétations personnelles sur le monde.

Zahari Zograf dessina les fresques
dans le monastère de Troyan en 1847.

Vous apercevrez son sourire
depuis l'auto-portrait qu'il s'est dessiné dans un coin de
l'église.

La main coupée de Saint Jean
de Damas est une icône est considérée
comme miraculeuse.

Représentant Sainte Marie avec
l'Enfant, elle est appelée encore l'icône de
la Vierge aux trois mains en raison de la figuration d'une main
coupée en bas du dessin.

Selon la légende qui l'entoure,
l'icône vient du VIIIe siècle, sous le règne
de l'empereur byzantin Léon III l'Isaurien.

Cet empereur fut un adepte
du mouvement de l'iconoclasme et ne reconnaissait pas la place des
icônes dans l'église.

Il s'exaspéra contre
les écrits du St Jean de Damas, fervent défenseur
des icônes, qui habitait dans la cour du calife.

Ne pouvant pas le punir directement,
l'empereur byzantin envoya une lettre au calife, dénonçant
St Jean comme l'un des ceux qui préparaient la chute de Damas
au profit de Byzance.

Le calife ordonna qu'on coupe
la main de Saint Jean et qu'on l'exhibe sur la place centrale de
Damas.

Saint Jean arriva à
récupérer sa main coupée, la colla à
son poignet et pria longuement la Vierge de lui rendre grâce.

Exténué, il s'endormit
dans ses prières. Il vit alors dans son rêve
Sainte Marie qui lui dit qu'il était désormais en
bonne santé et pouvait reprendre ses écritures.

A son réveil, St Jean
vit sa main intacte, comme si rien n'était arrivé.

L'iconostase de l'église
centrale est une sculpture sur bois datant de 1839.

Le monastère de Troyan est
également, depuis le XVIIe siècle, la demeure de l'une
des icônes les plus sacrées de l'orthodoxie bulgare,
la Vierge à trois mains.

Beaucoup de gens font un pèlerinage
à ce monastère le jour de la Saint-Georges à
cause d'une icône de Saint-Georges dans l'église principale.

La pièce dans laquelle
le révolutionnaire bulgare Vasil Levski se cachait et rencontrait
d'autres révolutionnaires pendant la période ottomane
est un musée.








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