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Bulgarie - De Sofia à la Mer Noire - Juin 2021

Etape 5 - Monastère de Rila, chef-d'oeuvre de l'orthodoxie bulgare

Jeudi 24 juin 2021. Ouf ! Enfin sorti de Sofia ! Franchement, je n'ai pas aimé du tout cette ville. Ou peut-être que je n'ai pas bien pris le temps de l'aimer. Toujours est-il que j'étais pressé de la quitter !

Direction le sud et le parc National de Rila à une centaine de kilomètres de là. Très facile grâce à l'autoroute. Je décide de changer mes plans et d'aller directement à mon hôtel... qui n'en est pas un. Mais plutôt une maison d'hôte. Mais j'y reviendrai plus tard en parlant de l'accueil magnifique que j'ai reçu dans ce petit village aux portes du parc national. En attendant, je vais droit au but et jusqu'au monastère de Rila qui demeure l'attraction touristique numéro un de la Bulgarie.

Le monastère de Rila fut fondé au Xe siècle par saint Jean de Rila, un ermite canonisé par l'Église orthodoxe.

Ce somptueux monastère de Rila est le pus célèbre et le plus grand de Bulgarie, perdu dans les montagnes du parc national du même nom.

Il figure parmi les musées nationaux depuis 1961 et est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1983.

Le monastère fut donc fondé au Xe siècle par Ivan Rilski (saint Jean de Rila) et ses disciples.

Toutefois, il fut déplacé en 1335 de 3 kilomètres, à l'emplacement qu'il occupe aujourd'hui.

Mis à sac par les envahisseurs turcs au début du XVe siècle, il fut restauré en 1469 grâce aux dons de l'église orthodoxe russe.

En 1833, un gigantesque incendie détruisit une grande partie des bâtiments, ce qui explique que les bâtiments actuels datent pour la plupart du XIXe siècle, mis à part la tour Hrelio (1335).

Considéré comme le trésor et le symbole de l'unité nationale, le monastère fut reconstruit grâce aux dons de familles bulgares.

De nombreux artistes de renom participèrent à la reconstruction du monastère, dont Pavel Ivanovith, Alexii Riletz et le maître Rilenko.

Les peintures murales et les icônes sont l'oeuvre des écoles de Samokov et de Bansko, sans doute les meilleures du pays.

Tout au long de son histoire, le monastère de Rila a été le principal centre de la culture nationale.

Il l'a notamment été à des moments où l'orthodoxie était menacée par des régimes ottomans.

Relativement à l'abri et retirés, les religieux les plus influents et les plus grands auteurs de la littérature bulgare s'y sont succédé.

Le monastère de Rila était déjà une référence littéraire au XVe siècle.

Sa bibliothèque compte plus de 32.000 ouvrages, dont 9.000 livres anciens écrits à la main, et 250 manuscrits datant du XIe au XIXe siècle, soit 800 ans d'histoire.

Aujourd'hui, le monastère de Rila est ouvert au public, mais on y compte encore une dizaine de moines sur les 300 que compta la communauté.

Une chose est sûre, le monastère de Rila est l'un des endroits les plus visités de toute la Bulgarie...

Les visiteurs qui ne passent que quelques jours dans le pays consacrent au moins une journée à sa découverte.

Pour ma part, crise du Covid oblige, je vais avoir la chance de visiter ce monastère dans d'exceptionnelles conditions. Si nous sommes dix à la visiter aujourd'hui, c'est bien le bout du monde !

Car de coutume, le monastère attire non seulement la foule des touristes bulgares, mais des cars entiers de touristes étrangers... et chinois, qui, dieu merci, ont déserté l'Europe cet été !

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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