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Bulgarie - De Sofia à la Mer Noire - Juin 2021

Etape 88 - Cap Kaliakra - Une réserve naturelle protégée

Samedi 3 juillet 2021. Devenues bulgares en 1940, la réserve et la station de recherches furent placées en 1941 sous l'égide de l'Institut des ressources halieutiques de Varna, et de l'Académie bulgare des sciences.

Mais la guerre puis le régime communiste survinrent, et dans les années suivantes, les phoques-moines furent tous chassés par les pêcheurs affamés.

La zone devint le domaine de l'armée et des garde-côtes du Pacte de Varsovie, et ne fut plus aussi accessible aux scientifiques, soumis aux autorisations des militaires.

Dans les années 1950, la station de recherches marines devint une petite caserne, puis tomba en ruines.

Grâce à la « détente », la réserve reprit vie surtout à partir des années 1980, et les nombreuses espèces endémiques de fleurs, d'insectes et d'oiseaux attirèrent des visiteurs de toute l'Europe, de plus en plus nombreux.

D’un décor exceptionnel, le cap de Kaliakra est non seulement un captivant site archéologique, mais également une réserve naturelle hors du commun.

Autrefois habité par les tribus de Tirisi, ce magnifique cap conserve les traces de plusieurs civilisations, une chapelle et une fortification.

La réserve naturelle s’étend sur 714 hectares. Ses espèces végétales et sa faune lui confèrent une beauté incomparable.

On y accède par un long chemin en terre entouré d'un champ d'éoliennes.

Désormais zone militaire, le site porte la trace des civilisations thraces, macédoniennes, grecques, romaines, byzantines, turques et bulgares.

On trouve des ruines d'églises du XIIIe siècle, des puits, un restaurant panoramique, un musée dans une grotte et une adorable chapelle en ruine à flanc de falaises.

La couleur rouge des falaises abruptes provient, selon la légende, du sang des défenseurs de la forteresse jadis présente.

Un obélisque marque l’entrée du cap, en mémoire de la légende des 40 vierges, qui ont choisi la mort en se jetant des falaises, plutôt que la conversion musulmane.

C’est une région qui regorge de mythes et légendes.

Promontoire hissé sur des falaises plongeant dans la mer, il s'agit d'un des endroits les plus pittoresques de la côte.

C'est aussi d'ici qu'on peut voir le mieux des dauphins au large, ainsi que des cormorans.

Un petit musée niché dans une grotte raconte l'histoire du cap, une belle exposition sur la défaite navale des Turcs qui eut lieu en 1791.

Cest un promontoire étroit qui s'étend sur 2 km, bien visible de loin par beau temps, un repère pour la navigation côtière.

Un site magnifique qui justifie son nom. D'origine grecque, Kaliakra signifie "le beau cap".

Les premiers à apprécier cette beauté, c'étaient les Traces de la tribu des Tirisi qui y construisirent une fortification sur le cap.

Au XIVe siècle, l'État bulgare est divisé en trois parties et la ville de Kaliakra devient le centre administratif de l’une de ces trois regions et un port important.

En 1444 les croisés guidés par Vladislas I de Hongrie firent halte au Cap Kaliakra avant la bataille de Varna durant la campagne militaire contre les ottomans.

De nos jours Kaliakra est une belle réserve archéologique et naturelle où nidifient des cormorans et dans la mer autour du cap on peut apercevoir des dauphins et des phoques.

Les documents écrits parlent d'une ville médiévale puissante dont le souverain a frappé ses propres monnaies et a fait de la forteresse un foyer religieux.

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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