Etape 6 - Monastère de Rila - L'église de l'Assomption

Jeudi 24 juin 2021. Située au centre de la cour du monastère de Rila, l'église de l'Assomption, de style grec, a été construite en 1837.

S'il est interdit, et donc quasiment impossible (les moines sont vigilants !) de prendre des photos à l'intérieur de l'église, on peut toutefois photographier à loisirs les fresques qui se trouvent à l'extérieur de l'église.

En fait, cette église de l'Assomption n'est autre qu'une copie d'une autre église, encore plus imposante, qui se trouve sur le mont Athos, en Grèce voisine.

A l'intérieur, on y trouve les reliques de Saint-Jean de Rila, mais aussi de superbes icônes réalisées par les plus grands artistes du XIXe siècle.

On y retrouve également le coeur de Boris III, le dernier roi de Bulgarie, mort en 1943.

Evidemment, il ne faut absolument pas manquer ces fresques extérieures qui sont de toute beauté.

Saint Jean de Rila, ermite canonisé par l’Église orthodoxe, a fondé le monastère de Rila au Xe siècle. Sa demeure d’ascète et sa tombe sont devenues lieux sacrés et ont été transformées en un ensemble monastique qui a tenu un rôle important dans la vie spirituelle et sociale de la Bulgarie médiévale.

Ravagé par un incendie au début du XIXe siècle, l’ensemble a été rebâti entre 1834 et 1862.

Ce monument caractéristique de la Renaissance bulgare (XVIIIe-XIXe siècles), symbolise la prise de conscience d’une identité culturelle slave après des siècles d’occupation.

Au cours de ses dix siècles d'histoire mouvementée, le monastère de Rila a été le centre d'une forte influence spirituelle et artistique qui a rayonné sur le monde orthodoxe oriental au cours du Moyen Âge (XIe-XIVe siècle).

À l'époque de l'occupation ottomane (1400-1878), le monastère a influencé le développement de la culture et des arts des nations chrétiennes placées sous la domination de l'Empire ottoman.

Avec son architecture et ses fresques, il représente un chef-d'œuvre du génie créateur du peuple bulgare.

Les styles architecturaux ont été préservés sur place en tant que monuments historiques sur une durée considérable (XIe-XIXe siècle).