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Bulgarie - De Sofia à la Mer Noire - Juin 2021

Etape 25 - Randonnée dans le Pirin - La montée finale du Virhen

Samedi 26 juin 2021. Voilà, après plus de trois heures de marche, je touche enfin au but, je suis bienyôt au pied du sommet du Vihren.

Pour cela, je dois encore contourner une ultime montagne et accéder à un haut plateau au pied duquel s'élève le sommet du Vihren.

Tout autour de moi, les montanges du Pirin sont recouvertes de glace et de neige exposées plein nord et qui ne sont pas encore prêtes de fondre malgré le réchauffement climatique.

L'empreinte des glaciers est ici très marquée. Partout d'immenses crevasses séparent les montagnes les unes des autres, témoignant du passage de glaciers plus importants autrefois.

En dépassant l'ultime montagne, il me faut encore affronter un large chemin de crête avant d'atteindre la bosse du Vihren.

Il faut bien le dire, le paysage et l'enchaînement des sommets qui se succèdent sur l'horizon peignent un paysage d'une grande beauté.

En me retournant sur la gauche, je peux voir la chaîne du Pirin se dresser dans un extraordinaire kalaidoscope de couleurs formées par les différents minéraux présents dans la roche et par les plaques de glace.

Devant moi, on distingue sans difficultés l'étroit chemin de crêtes qui amène directement au pied de la bosse du Vihren.

Et derrière moi, l'extraordinaire entrelacs de sommets du Pirin avec ses teintes vertes et blanches.

Au pied, presque turquoise, on aperçoit un lac de montagne qui s'est formé là, juste au pied de la chaîne.

Un dernier petit effort et je serai enfin au pied du Vihren. La marche est moins difficile que ce qu'elle a été pendant les trois premières heures du trek. Quelque chose me dit que je ne suis pas encore au bout de mes peines...

Sur ma gauche, je laisse la chaîne du Pirin pour obliquer à droite en direction du haut plateau où se dresse la bosse du Vihren.

Et enfin, après plus de 3 h 30 d'efforts, la voilà. Imposante et étonnament vierge de plaques de glace... Et pourtant effrayante. La bosse du Vihren.

Effrayante car certaine portions de la montée doivent avoir un pourcentage de près de 30%. Rarement j'ai été confronté à une telle élévation parmi tous les treks de montagne que j'ai pu faire.

C'est bien simple, il me faudra près d'une heure pour escalader la bosse et atteindre le sommet.

Tandis que je monte, je peux apercevoir sur ma droite, la chaîne du Pirin que je viens de quitter. Plus je monte et plus j'ai l'impression que sa beauté augmente...

Sur cette photo prise de flanc, on peut se rendre compte du dénivelé effrayant de la montée. C'est dur. Je profite de chacun de mes arrêts pour prendre des photos et reprendre des forces.

Ca monte sec, mais je m'accroche. Le sommet du Vihren me paraît inacessible et les trekkeurs qui sont devant moi me paraissent toujours comme des fourmis.

Je les envierais presque d'être déjà si haut sur la bosse du Vihren, mais j'en suis loin encore et je fais tout ce que je peux pour m'accrocher et marcher à bon rythme.

Pour seule consolation à mes efforts, à mes grimaces et à mon entêtement, je n'ai que cet extraordinaire paysage qui, chaque mètre plus haut, révèle plus encore toute sa beauté sauvage.

La montée n'en finit pas. Alors quand je vois un des trekkeurs redescendre la bosse, j'en viens presque à l'envier tellement la montée est difficile.

Elle est si compliquée qu'elle me rappelle la montée vers le camp de base de l'Everest que j'ai fait trois ans plus tôt, quand j'avais vu certains randonneurs, pris de malaise dans l'ascension d'une moraine conduisant à un premier 5000 renoncer et rebrousser chemin...

Mais là, pas question de renoncer. Il ne me reste plus que quelques centaines de mètres. J'aperçois au loin les silhouettes de ceux qui viennent de franchir la dernière difficulté avant le sommet.

L'espoir rejaillit... Et enfin, après plus d'une heure d'une ascension finale très éprouvante pour l'organisme, j'arrive enfin au bout... Je suis sur le sommet du Vihren ! Hourra !

Devant mes yeux ébahis, je découvre la première langue de glace de l'immense glacier qui recouvre la partie nord de la montagne.

Ici, le réchauffement climatique n'a pas encore eu tout son effet, et le glacier qui recouvre la face nord du Vihren est encore bien garni.

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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