Etape
107 - Veliko Tarnovo - Au sommet de la forteresse royale de Tzarevetz
Dimanche 4 juillet 2021. Tzarévetz
comptait beaucoup de constructions. Ici se trouvent les
plans de plus de 370 habitations, 22 églises (dont 4 de l'époque
byzantine) et 4 monastères.

En dehors de la noblesse et
du clergé beaucoup de gens ordinaires habitaient dans la
cité - artisans, servants, commerçants, agriculteurs.

Entre le XIIe et le XIVe siècle,
Tzarévetz devait compter une population d'entre 3
000 et 3 200 personnes, repartie dans 3 quartiers.

Les habitations variaient en
fonction de leur type - petites, en pierre et de plain pied ou bien
comportant plusieurs pièces et élevées jusqu'à
sur 3 étages.

Tzarévetz était quadrillée
par un système dense de rues et de ruelles, il existait
même quelques petites places publiques.

Le palais des Rois Bulgares
s'érigeait dans la partie centrale de Tzarévetz, sur
une surface totale de 4.872 m².

Il fut entouré d'une enceinte
avec tours défensives. L'accès vers l'intérieur
était gardé par deux portes.

La principale se trouvait au
nord et était protégée par trois grandes tours
défensives.

L'entrée du côté
sud donnait accès à la partie du palais réservée
aux besoins des services et de l'approvisionnement.

Une quatrième tour gardait
cette entrée. Les constructions du palais formaient une vaste
cour intérieure.

Dans sa partie ouest se situait
la salle du trône, les salles d'accueil et celles abritant
les diverses services du palais.

Le long de la muraille orientale
se trouvaient les habitations et les ateliers et au dessus d'eux,
sur la colline, les caves.

La partie sud-ouest abritait
les cuisines et les fours ainsi que toutes les pièces à
l'usage des domestiques.

Dans la partie orientale se
dressait l'église du palais Sainte Petka (ou Sainte Paraskéva).

Les destructions et les prélèvements
de matériel de construction au fil des siècles
ont amené à la disparition de la quasi-totalité
du site mais les fouilles archéologiques ont permis d'apprendre
en peu plus sur ce qu'était le palais royal de Tzarévetz,
tel que nous le connaissons aujourd'hui.

Il y a avait une première étape
de construction vers la fin du XIe siècle lorsque
le palais fut construit sur les fondations d'édifices byzantins.

Après l'insurrection des frères
Petar et Assen contre Byzance qui ont amené au rétablissement
de la souveraineté bulgare sous l'appellation de Second royaume
bulgare en 1185 le palais fut incendié.

Au XIII siècle, sous le roi
Ivan Assen II, le palais s'est vu rajouter ses parties orientale
et occidentale et au XIVe siècle, sous le roi Ivan Alexandre,
le palais adopta la forme qu'on voit aujourd'hui.

Le palais fut incendié
et détruit à la chute de Tzarévetz sous les
attaques ottomanes.

Les fouilles ont mis à jour
des pièces maîtresses de l'artisanat bulgare
du Moyen-Âge - orfèvrerie, poterie, travail sur pierre,
gravure.

Elles sont exposées
dans la collection "Véliko Tarnovo - capitale de la
Bulgarie du XIIe au XIVe siècle".

La Patriarchie est le siège
du patriarche - la tête de l'église orthodoxe
bulgare (équivalent du pape chez les catholiques).

Elle représente le second
ensemble architectural de Tzarévetz, déployé
sur une surface de 3.000 m².

Tout comme le Palais Royal, la
Patriarchie revêtait l'aspect d'une forteresse indépendante,
avec ses propres murailles, portes et tours défensives.

L'entrée se situait de
côté occidental et avait deux portes successives.

. Au sud et au nord s'élevaient
deux tours défensives.

Dans ces parties se trouvaient
également les habitations et les pièces à l'usage
des servants.





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