Etape
105 - Eglise de la Nativité - Un monument de la foi orthodoxe
Dimanche 4 juillet 2021. Je poursuis
mon histoire de l'orthodoxie et vous laisse apprécier
les autres photos que j'ai faites de l'église de la Nativité,
le joyau d'Arbanassi.

L'Église orthodoxe russe hors
frontières s'était séparée de l'Église
orthodoxe russe après la révolution d'Octobre.

Elle constituait une dissidence jusqu'à
ce que la communion eucharistique et l'unité canonique soient
rétablies à Moscou le 17 mai 2007.

C'est aussi le cas, après la
chute de l'Union soviétique, avec les paroisses hors
territoire créées par certaines Églises orthodoxes
: par exemple, en 2009, la paroisse orthodoxe géorgienne
Sainte-Tamar de Villeneuve-Saint-Georges est créée
et rattachée à l'Église orthodoxe de Géorgie
et non à l'Assemblée des évêques orthodoxes
de France.

Depuis la chute de l'Union soviétique
en 1990, il y a, dans plusieurs pays de l'Europe de l'Est
(Pays baltes, Moldavie, Ukraine) des doubles, voire triples appartenances
juridictionnelles, les orthodoxes locaux revendiquant pour eux-mêmes
le principe de la territorialité dans les frontières
de leurs états nouvellement ou à nouveau indépendants,
tandis que le patriarcat de Moscou continue à se référer
à la territorialité de l'ancienne Union soviétique.

Avec ces paroisses qui, dans une même
ville ou un même pays, relèvent ici d'un évêque
et là d'un autre, voire d'une autre Église autocéphale,
l'Église orthodoxe se trouve confrontée à un
vrai défi.

Ou bien l'approche politique l'emporte
et elle se figera dans une situation de contradiction par
rapport à ses principes fondateurs, ou bien l'approche spirituelle
reprend le dessus et elle aura le courage de faire vivre la tradition
qui est la sienne, pour trouver des solutions acceptables et adaptées
aux diverses situations pastorales.

L'Église orthodoxe, aussi connue
sous le nom d'Église des sept conciles ou encore
Communion orthodoxe, est, avec plus de 280 millions de baptisés
dans le monde, la troisième plus grande confession du christianisme,
après l'Église catholique et l'ensemble des confessions
protestantes.

L'Église orthodoxe consiste
en une communion d'Églises autocéphales fondée
sur les dogmes édictés par les sept premiers conciles
œcuméniques chrétiens, sur le modèle de
la Pentarchie.

Le christianisme orthodoxe professe
ainsi descendre directement des communautés fondées
par les apôtres de Jésus dans les provinces orientales
de l'Empire romain et être ce qu'il était avant la
séparation des Églises d'Orient et d'Occident.

Initialement au nombre de cinq patriarcats,
puis quatre après la séparation avec l'Église
de Rome, les Églises autocéphales devinrent de plus
en plus nombreuses, principalement car l'Église de Constantinople
reconnut de nouvelles Églises autocéphales dans les
États orthodoxes émergents.

On dénombre aujourd'hui seize
Églises autocéphales canoniques et dix-neuf Églises
orthodoxes autonomes.

Il existe aussi des Églises
orthodoxes indépendantes dites « non canoniques ».

Sept des Églises autocéphales
canoniques se réclament d'une fondation par un apôtre
ou un évangéliste :

Au Ier siècle, l'Église
orthodoxe de Constantinople fondée par l'apôtre André,
l'Église d'Alexandrie et de toute l'Afrique fondée
par Marc, l'Église d'Antioche et de tout l'Orient fondée
par les apôtres Pierre et Paul, l'Église orthodoxe
de Jérusalem fondée par l'apôtre Jacques, l'Église
de Géorgie fondée par l'apôtre André,
l'Église orthodoxe de Chypre fondée par Paul et l'Église
orthodoxe de Grèce fondée par Paul (certaines portent
la dénomination officielle d'« apostoliques »,
d'autres non).

L'Église orthodoxe s'est répandue
dans le monde à travers la diaspora des communautés
d'origine et par le biais de la conversion.

Elle est principalement présente
dans l'antique zone de culture grecque, c'est-à-dire
dans la zone orientale du bassin de la Méditerranée
(Grèce, Chypre, Turquie, Syrie, Liban, Israël, Palestine,
Jordanie, Arménie, Géorgie), dans les zones de peuplement
slave (Russie, Ukraine, Biélorussie, Bulgarie, Serbie, Monténégro,
Macédoine du Nord), en Roumanie et Moldavie mais aussi dans
certaines zones excentrées, comme la péninsule d'Alaska.

L'Église orthodoxe (ou «
Communion orthodoxe ») est le nom officiel d'un corps
ecclésial fondé par les apôtres et organisé
par les Pères de l'Église, leurs successeurs depuis
les premiers temps du christianisme.

L'instance suprême de cette
communion est le concile œcuménique, seul habilité
à décider des formulations dogmatiques.

L'instance immédiatement
inférieure est le synode des primats qui se réunit
pour s'adresser aux autres communautés chrétiennes.

Puis viennent les Églises
autocéphales dirigées chacune par un synode présidé
par le primat.

À certaines occasions, les
primats orthodoxes se réunissent. C'est le cas en particulier
quand il convient d'affirmer une position orthodoxe face aux autres
confessions chrétiennes.

Ce fut le cas en 1848. Les
patriarches orthodoxes rédigèrent une encyclique mettant
en garde la papauté romaine contre son projet de dogme sur
« l'infaillibilité pontificale ».

Les Églises autocéphales,
d'un point de vue juridique et spirituel, sont complètement
indépendantes et choisissent leur propre primat. C'est le
cas en Bulgarie.

Elles peuvent avoir compétence
sur d'autres Églises, dites seulement autonomes parce
qu'elles ne désignent pas seules leur primat et peuvent avoir
d'autres limitations.

Une Église autocéphale
peut porter le titre de patriarcat, de métropole,
ou d'archevêché ; elle est alors dirigée respectivement
par un patriarche, un métropolite, ou un archevêque.
À la tête d'une Église autonome, exerce un archevêque.

Dans les Églises orthodoxes,
tous les évêques sont juridiquement et spirituellement
égaux : un patriarche, un archevêque ou un métropolite
n'ont pas plus d'autorité ni de droit juridictionnel que
n'importe quel autre évêque dans le territoire canonique
d'un évêque voisin.



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