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Bulgarie - De Sofia à la Mer Noire - Juin 2021

Etape 24 - Randonnée dans le Pirin - Sur les flancs du VIrhen

Samedi 26 juin 2021. La première moitié de la randonnée est un pur plaisir. Alors certes, ça grimpe un peu, mais on a une vue exceptionnelle sur des dizaines de sommets des montagnes du Pirin.

A mi-parcours, les choses se compliquent un peu. Les premiers névés apparaissent faisant un pont naturel entre deux plis de la montagne.

Les premiers névés sont relativement étroits et se passent sans trop de difficultés.

Un petit kilomètre plus loin, les choses se corsent... Un immense névé d'une centaine de mètres de large se dresse de part et d'autre du sentier qui mène jusqu'au pied du mont Vihren.

J'ai beau regarder de chaque côté de la plaque de neige verglacée, il n'y a pas d'autre chemin que celui-ci...

Derrière moi, j'en viens presque à regretter les petits névés que j'ai déjà traversés sans aucune difficulté...

Mais là, les choses sont tout à fait différentes. La plaque de glace s'étend sur une centaine de mètres et bien évidemment, je suis mal chaussé. Mes vieilles chaussures de marche sont au bout de ce qu'elles ont pu donner autrefois...

Au loin, je vois une jeune fille arriver dans le sens inverse de la marche... Ici, impossible de se croiser. Il faut attendre que l'autre passe pour s'élancer à son tour...

Je vais donc attendre que la jeune fille soit passée et lorsqu'elle arrive à l'autre bout du névé, en passant devant moi dans un large sourire, je m'aperçois qu'elle ne porte aux pied qu'une simple paire de basket !

Si elle y est arrivée, pourquoi pas moi ? Du coup, je m'élance à mon tour sur l'étroit chemin de neige et de glace.

Pour traverser, il n'y a pas d'autres solutions que de marcher dans les pas des autres, là où la neige forme un chemin plus meuble permettant d'avancer sans risque de glisser...

Arrivé à mi-chemin du névé, je m'aperçois que la plaque s'élève graduellement pour passer de l'autre côté de la montagne... Ok, pas de panique, je m'avance en faisant bien attention de ne pas m'écarter du chemin.

Et après dix minutes d'effort à marcher tout doucement sur le chemin tracé par les pas des autres, je parviens à traverser la plaque de glace. Ouf ! Si seulement je me doutais alors de ce qui allait arriver par la suite...

De l'autre côté du glacier, le retrait du monstre a laissé quelques éboulis fait de glace fondu, de boue et de pierres concassées.

Il faut encore s'élancer pour traverser ce dernier obstacle. Mes chaussures glissent un peu, mais j'évite la chute.

Enfin, je me retrouve sur le chemin principal. Il faut encore l'emprunter deux petits kilomètres pour parvenir jusqu'au pied du sommet.

Débarassé des névés, le chemin s'élève gentiment à travers la montagne.

Sur ma droite, je peux apercevoir une arête rocheuse granitique. Au sommet, on peut apercevoir quelques chamois qui observent la courses des randonneurs.

Plus loin, on rejoint un petit plateau qui vient parfaitement reposer les jambes, qui depuis, trois heures déjà, s'en sont donné à coeur joie pour grimper jusque là.

Mais le répit est de courte durée. Un nouveau névé se dresse sur ma route. Heureusement, celui-ci ne fait que quelques dizaines de mètres de large.

Rien d'insurmontable, je le traverse aisément en marchant de nouveau dans les traces des randonneurs précédents.

De chaque côté, la montagne du Pirin se dresse. Sur les flancs des glaciers résistent encore au réchauffement climatique.

Les plaques de glace s'étendent jusqu'à perte de vue au-dessus du sentier. Et le contraste qu'elles forment avec les arêtes granitiques qui dominent l'horizon forme un paysage iddyllque.

Sur ma route encore, un autre névé qu'il me faut encore traverser. Le troisième en moins d'une heure. Rien d'insurmontable encore...

Il me reste encore un petit kilomètre de marche avant d'atteindre le pied du sommet du Vihren où les choses sérieuses débuteront...

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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