Etape 63 - Au
monastère de Noravank - Au coucher du soleil
Jeudi 3 novembre 2022.
Pas de temps à perdre. Après les deux visites des
monastères de Tanahat et d'Azrak, nous retournons dare-dare
à Eghegnazor manger un bout, puis nous prenons la
route opposée en direction du monastère de Noravank,
l'un des plus connus de toute l'Arménie.

Pour cela, nous traversons tout aussi
rapidement Areni, la capitale du vin arménien, puis
nous bifurquons à gauche pour emprunter une nouvelle route
goudronnée qui nous permet de monter jusqu'au monastère.

Un large parking permet de stationner
sa voiture juste à l'entrée du monastère. Très
pratique. Nous faisons aussi vite que possible, mais il est hélas
trop tard. Le soleil a déjà quitté
les façades du monastère. Dommage. A cinq minutes
près, c'était bon.

D'autant plus dommage que nous sommes
pile à l'heure pour profiter de l'heure dorée et pour
réaliser, noramalement, les meilleures photos de la journée...
Au seul petit détail près que le monastère
de Noravank se trouve entièrement enclavé par les
montagnes environnantes qui empêchent le soleil couchant de
venir frapper ses façades.

Vraiment dommage car le soleil
se trouve encore là, encore bien présent dans le ciel,
mais placé déjà derrière les montagnes
situées à l'ouest du monastère.

Et d'autant plus dommage que depuis
le bas de la route, nous pouvions encore voir le soleil couchant
frapper de plein fouet les façades du monastère. Mais
le temps des dix minutes de montée et le soleil s'en est
allé de l'autre côté de la montagne. Tant pis
pour moi. Ce sera pour une autre fois. Ou pas.

Voici donc les seules photos que j'ai
pu prendre des façades ensoleillées du monastères
depuis la fenêtre de la voiture. C'est déjà
ça. Ok, n'en parlons plus.

Mais comme je suis un homme entêté,
je vais encore essayer de sauver un peu les meubles, en
contournant le problème.

Du coup, passées les portes
d'entrée du monastère, je cherche une porte
dans la muraille du monastère pour essayer de grimper sur
les flanc de la montagne qui fait face à l'édifice.

L'iédée, c'est de prendre
en photo l'ensemble du monastère au moment du coucher
du soleil. Et pour cela, je dois grimper haut sur la pente de la
montagne, justement là où se trouve encore un endroit
éclairé par le soleil. Pas simple.

D'autant moins simple que le
soleil se couche à une vitesse folle et que chaque seconde
qui passe m'oblige à grimper plus haut pour tenter de capter
la lumière de l'astre dans le capteur de mon Z6.

Passé la muraille, je grimpe
donc à toute vitesse sur les flancs de la montagne, mais
rapidement la pente devient de plus en plus raide, et il me faut
m'y reprendre à plusieurs reprises pour me retrouver enfin
dans la lumière du soleil.

Mais rien à faire, l'église
principale du monastère se trouve déjà dans
la pénombre. Il me faut grimper plus haut encore !

Et là enfin, le soleil pointe
le bout de son nez. Tant pis pour le monastère qui
restera encore plongé dans l'ombre. Je vais devoir me contenter
de cette belle image. Et monter plus haut serait une pure folie
tant la pente de la montagne est déjà bien raide.

Voici donc les quelques photos
que j'ai pu prendre du monastère avec un semblant de soleil.

Maintenant, passons au monastère
proprement dit. Redescendons et retournons dans son enceinte
pour découvrir à quoi il ressemble.

Noravank est un ensemble architectural
remarquable des XIIIe-XIVe siècles, à environ
3 km à l'est d'Amagoo près de Yeghegnadzor (région
de Vayotss Dzor).

Au début du XIIIe siècle,
Noravank était le centre spirituel du district de
Syunik et la résidence des princes d'Orbelee.

L'architecte Siranes et le
remarquable peintre et sculpteur miniaturiste Momeek ont
travaillé ici dans la dernière partie du VIIIe siècle.

L'église St Karapet a
un dôme sur son côté ouest et le mausolée
du prince Smbat au nord.

L'église-mausolée à
deux étages est située au sud-ouest du groupe
principal.

L'église St Karapet a été
construite par le prince Leepareet Orbelyan (1216-1223).

En 1340, un tremblement de terre détruit
le dôme. En 1361, le dôme est reconstruit à
l'initiative de l'architecte Seeraness.

Plus tard, en 1931, lors d'un
autre tremblement de terre, le dôme fut endommagé.

Les murs de la forteresse
entourant le complexe ont été construits aux XVIIe
et XVIIIe siècles.

En 1948 et 1949, le toit et
les murs de l'église à deux étages sont réparés.




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