Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Arménie - Volcans, montagnes et monastères - Novembre 2022

Etape 5 - Erevan - Une balade rapide au coeur du centre historique

Dimanche 30 octobre 2022. Bon, j'avoie, ce matin, on a pris tout otre temps avant de nous décider à aller explorer la capitale de l'Arménie plus en avant. Il faut dire que la nuit a été courte depuis notre arrivée dans le pays. Mais bon, après un magnifique petit déjeuner préparé par Nataliia (merci, ma chérie !), on se décide enfin à aller visiter la ville.

Pour cette petite excursion rapide dans la ville, nous allons suivre les conseils de notre guide, le Lonely Planet, qui nous propose un petit tour complet des choses à voir dans la ville. A commencer par l'immense place de la République où nous dépose notre chauffeur Yandex.

Voilàdonc le centre névralgique de la capitale arménienne ! La Place de la République a été conçue en 1924 avec le reste du plan urbain d'Alexandre Tamanian. Elle porta le nom de Vladimir Lénine jusqu'en 1991.

La place est entourée de plusieurs bâtiments gouvernementaux anciens ou actuels, et de l'hôtel Marriot.

Et bein sûr, c'est ici que se trouve le musée d'histoire et la galerie nationale. En forme de pyramide aztèque, cette construction domine le bassin de la grande place d’Erevan, devant les Fontaines chantantes.

Le musée occupe un bâtiment de pierres blanches de 8 étages, datant de l'ère soviétique, comme les autres édifices de la place de la République. Fondée en 1921, la Galerie nationale d’Arménie réunit quelque 20 000 pièces, appartenant aux domaines artistiques arménien, russe et européen.

Après quoi, nous prenons la direction du nord, sur Abovyan Street, pour rejoindre la place... Charles Aznavour ! Et oui, Erevan a sa place Aznavour !

Et elle est dominée par l'un des plus incroyables monuments de la ville : le cinéma de Moscou.

Bâti en 1936 sur les ruines d'une église, il domine une sculpture géante d'araignée plutôt rigolote.

En Arménie, où il fait l'objet d'un véritable culte, Charles Aznavour avait sa place (à Erevan), sa statue (à Gyumri), il dispose désormais dans la capitale d'un musée-fondation, qui fait presque figure de mausolée dédié à l'artiste franco-arménien disparu le 1er octobre 2018.

Lieu d'échanges, de savoir et de transmission, de promotion et d'apprentissage traditionnel de cette langue française dont le chanteur se fit le fervent ambassadeur, le Centre Aznavour ambitionne de dispenser des cours à partir d'une « nouvelle méthode, basée sur les paroles des chansons d'Aznavour ».

La place est nommée en l'honneur du chanteur franco-arménien Charles Aznavour dans le cadre des célébrations du 10e anniversaire de l'indépendance arménienne en 2001.

Pour information, le Cinéma Moscou (est la plus grande salle de cinéma de la capitale arménienne d'Erevan. Elle fut construite en 1937 sur l'emplacement de l'ancienne église Saint-Pierre-et-Saint-Paul détruite par les autorités soviétiques dans les années 1930.

Voilà, le temps de profiter encore de cette étrange araignée et on continue le fil de notre balade à travers la ville qui nous emmène sur Tumanyan Street et ses artistes de rue.

En remontant la rue, on arrive directement sur un immense plan d'eau : il s'agit ni plus ni moins du lac des Cygnes !

Juste devant, une immense statue représente un artiste en train de jouer sur un piano de granit ! Impressionnant ! Quant à savoir de qui il s'agit, je n'en sais rien du tout !

Le lac des cygnes est situé dans le parc à côté du théâtre d'opéra et de ballet. Il est artificiel et on lui a donné la forme du lac Sevan.

Pendant la saison chaude, on peut voir des cygnes noirs et blancs dans le lac et, en hiver, une partie du lac sert de patinoire

Autour du lac se trouvent un par et des cafés. L'endroit idéal pour profiter d'une belle journée de balade à Erevan.

En poursuivant notre chemin, on arrive directement sur la grande place de l'opéra.

Le bâtiment de l'opéra d'Erevan abrite d'une part la salle de concert Aram Khatchatourian et, d'autre part, le théâtre national académique d'opéra et de ballet Alexandre Spendarian.

Il a été dessiné dans les années 1920 par Alexandre Tamanian, l'architecte à l'origine de la transformation d'Erevan en capitale de République. Les statues du poète Hovhannes Toumanian (1869-1923) et du compositeur Alexander Spendiarov (1871-1928) ornent le parvis du côté du parc tandis que celle d'Aram Khatchatourian est située devant l'entrée de la salle de concert, de l'autre côté du bâtiment.

Après avoir dépassé l'opéra (pour tout vous dire, je le trouve moche à souhait !), on arrive enfin au parc Alexandre Tamanyan, dominé par son imposante statue au-dessous de laquelle jouent des enfants.

Pour tout vous dire, je ne suis pas très fan de la sculpture soviétique, je préfère de loin les délires imaginaires du peintre-sculpteur Botero, qui, je ne sais par quel miracle, a exposé ici quelques unes de ses oeuvres qui jalonnent le parc.

Mais que vient donc faire le grand peintre colombien dans cette partie du monde, si éloigné de sa Colombie natale ! Je n'en sais fictre rien, mais tout ça me rappelle de beaux souvenirs de Bogota !

Du coup, on va se reposer un moment avec Nataliia pour profiter du soleil et de ce beau jardin où viennent par dizaines des couples d'Arméniens.

Ce jardin des sculptures planté devant le centre d'art Cafejjian permet donc de contempler à loisirs les statues monumentales de Fernando Botero, le personnage assis composé de lettres de l'Espagnol Jaume Plensa et plusieurs lièvres du britannique Barry Flanagan.

Pour ma part, je ne me lasse pas des femmes lascives (et monumentales ! Il faut aimer les formes voluptueuses !) de Fernando Botero, qui me rappellent invariablement ses oeuvres que j'ai eu la chance d'admirer dans son musée de Bogota.

En continuant plus avant, on arrive directement à la fameuse cascade et ses 572 marches qui mènent au le centre d'art Cafejjian.

Les 15 fontaines jaillissant au pied du monument, inachevées lors de l'effondrement de l'URSS, devaient à l'origine représenter les républiques de l'URSS, ais, après l'indépendance, en 1991, elles devinrent le symboles des 15 anciennes provinces arméniennes...

Dans les années 1990, le « monument » devient peu à peu, à l'instar de la Place de la République, un lieu de spectacles, concerts et rassemblements. De nombreux touristes y viennent également pour la vue sur la ville et le mont Ararat, d'autant que l'escalator est alors récemment rénové.

Le monument se trouve adossé à une des collines d'Erevan. Avec une dénivellation de 78 mètres, le haut de la Cascade offre un panorama sur la ville, de l'Ararat et sa plaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations