Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Arménie - Volcans, montagnes et monastères - Novembre 2022

Etape 31 - Au monastère Hayravank - Au bord du lac Sevan

Mardi 1er novembre 2023. Première nation à adopter le christianisme comme religion officielle au tout début du IVe siècle, l'Arménie a vu vit fleurir sur son sol monastères, églises et chapelles qui témoignent d’une foi toujours vive à travers tout le pays.

De nos jours encore, l'église arménienne reste à ce jour l’un des piliers forts de la vie sociale du pays.

À la fin du IIIe siècle, l’Arménie n’était qu’un pays païen comme des dizaines d’autres en Europe et en Asie.

À l’époque, le pays était dirigé par le roi Tiridates III, avec l’aide de son indispensable secrétaire, Grégoire.

Quelques années plus tard, en 301, le roi Tiridates III fut atteint d’une maladie rare.

Après que sa sœur rêva trois nuits consécutives que seul Grégoire pouvait sauver le monarque d’une mort certaine, l’ancien secrétaire, qui avait en quelque sorte survécu à la fosse, fut libéré et parvint à guérir le roi.

Peu de temps après, l’Arménie devint le premier pays à déclarer que le christianisme était une religion officielle d’État, 79 ans avant que l’empereur romain Théodose le Grand n’affirme la suprématie de la foi chrétienne sur toutes les autres dans l’Empire.

Un patriarcat arménien a été établi à Jérusalem en 638 et, depuis lors, malgré toutes les guerres et tous les massacres qui ont eu lieu au cours des siècles, la présence arménienne dans la Ville sainte n’a jamais été interrompue.

Au cours de l’ère byzantine, qui a duré du IVe au VIIe siècle, des dizaines de belles églises arméniennes ont été construites en Terre sainte, avant d’être démolies par les Perses conquérants en 614.

Heureusement, un certain nombre de sols en mosaïque étonnants ont été presque parfaitement préservés sous les décombres.

’un de ces sols exquis a été découvert en 1894.

Une famille qui creusait les fondations d’une maison, près de la porte de Damas à Jérusalem, a été stupéfaite d’y découvrir un magnifique sol en mosaïque.

Il s’est avéré qu’il s’agissait d’une partie d’une église arménienne du Ve ou du VIe siècle.

Des fouilles plus poussées ont révélé que sous un coin de la mosaïque se trouvaient les restes d’une unité arménienne attachée à l’armée romaine (ou, peut-être, des martyrs morts au nom de leur foi).

Le patriarche arménien de Jérusalem a racheté le terrain sur lequel la mosaïque a été trouvée et, pendant plusieurs décennies, toute personne intéressée pouvait venir jeter un coup d’œil dans la cour de la maison qui avait été construite à cet endroit.

Par la suite, pendant une longue période, les visites n’ont été possibles qu’avec l’autorisation du Patriarcat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations