Etape 22 - Un
nouveau lever de soleil sur Erevan et le mont Ararat
Mardi 1er novembre 2023.
Quelques photos pour immortaliser quelques moments de bonheur comme
ce repas très simple partagé avec Nataliia.
Il n'y a pas à dire, c'est un vrai cordon bleu.

Avec peu de choses, Nataliia arrive
à faire des merveilles. Du coup, pour fêter
ça, je suis allé chercher une bonne bouteille de vin
au supermarché d'à côté. Et le bon vin
en Arménie, ce n'est pas ce qu'il manque.

J'adore quand Nataliia prend la pose.
Je ne sais qu'une chose, elle est heureuse et cela sufit
à mon bonheur.

Le lendemain matin, depuis
la porte-fenêtre de notre appartement, c'est une nouveau jour
qui s'annonce.

Aujourd'hui, le temps est plus clair
que les deux jours précédents et le mont Ararat
dévoile toute sa carcasse.

Il n'y a pas à dire. Cette montagne
est titanesque. Je n'ose pas imaginer le jour où
ce volcan gigantesque se réveillera, ce qui n'est pas arrivé
depuis des milliers d'années.

A côté de ce monstre de
glace, d'eau et de neige, la capitale arménienne
semble toute petite, d'une fragilité déconcertante
face à ce titan.

En zoomant sur le l'immense cône
du volcan recouvert d'une épaisse couche de neige,
on aperçoit tout une corolle de petits nuages d'altitude
qui s'agglutinent autour de son sommet.

A le voir comme cela, on s'imagine
que son ascension n'est qu'une partie de plaisir, mais il
n'en est rien. De nombreux alpinistes ont trouvé la mort
sur les pentes du mont Ararat.

Les températures qui règnent
sur ses pentes sont glaciales, et pour grimper jusqu'à
son sommet, il faut vraiment se préparer et avoir du bon
matériel.

Selon l’Ancien Testament, c’est
ici que s’échoua l’arche de Noé après
le déluge…

Sommet mythique, haut lieu
historique au carrefour des civilisations entre Orient et Occident,
le mont Ararat domine du haut de ses 5 165 mètres les grandes
plaines de Turquie et d’Arménie.

Cette ascension constitue un
défi sportif pour les amateurs de montagne.

Pour rappel, l'ascension ne peut se
faire que depuis le côté turque. Le départ
a lieu depuis le village de Cevirme (2200 m), où commence
la marche vers le camp de base, situé à 3 200 mètres
d’altitude.

Les bagages sont chargés sur
les chevaux et les mules. Au cœur de la steppe, un
large panorama embrasse le petit Ararat (3900 m) et les territoires
iraniens.




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