Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Arménie - Volcans, montagnes et monastères - Novembre 2022

Etape 33 - Autour du lac Sevan - Le monastère de Sevanavank

Mardi 1er novembre 2023. En prenant le route dans le sens inverse, en revenant vers le nord, nous atteignons enfin le plus touristique des monastères du lac Sevan, le monastère de Sevanavank.

Sevanavank est un complexe monastique situé sur une péninsule sur la rive nord - ouest du lac.

Selon une inscription dans l'une des églises, le monastère de Sevanavank a été fondé en 874 par la princesse Mariam, la fille d' Ashot I (qui devint roi une décennie plus tard).

À l'époque, l'Arménie luttait encore pour se libérer de la domination arabe.

Le monastère était strict car il était principalement destiné aux moines d'Etchmiadzine qui avaient péché.

Jean-Marie Chopin, un explorateur français du Caucase, s'y rendit en 1830 et écrivit sur un régime interdisant la viande, le vin, les jeunes ou les femmes.

Un autre explorateur a visité le monastère en 1850 et a écrit sur la façon dont les manuscrits étaient encore copiés manuellement.

Les deux églises du complexe, Surp Arakelots signifiant les "Saints Apôtres" et Surp Astvatsatsin signifiant la "Sainte Mère de Dieu", sont toutes deux des structures à plan cruciforme avec des tambours octogonaux.

Les deux se ressemblent beaucoup en apparence. A côté se trouvent les ruines d'un gavit dont le toit était à l'origine soutenu par six colonnes en bois.

Certains des vestiges du gavit et de ses colonnes peuvent être vus au musée d'histoire d'Erevan.

Des efforts de reconstruction et de restauration ont eu lieu de 1956 à 1957.

Les deux églises du complexe, Sourp Arakelots et Sourp Astvatsatsin, font partie des premières illustrations dans l'architecture arménienne du passage de la croix libre à la croix inscrite.

Les noms des deux églises ont changé au cours des siècles : Sourp Arakelots est parfois appelée Sourp Karapet (« Saint-Karapet »), alors que Sourp Astvatsatsin est parfois nommée Sourp Arakelots.

Sourp Arakelots (« Saints-Apôtres ») est la plus petite des deux églises.

Il s'agit d'une église à coupole triconque, complétée par une chapelle au sud-est et par un porche au sud-ouest, le tout sans décor.

Ses trois absides semi-circulaires sont situées au nord, à l'est et au sud, et son carré central est surmonté de trompes transformant le tambour en octogone.

Celui-ci est doté de quatre fenêtres et d'une coiffe conique à l'inclinaison accentuée lors des rénovations des XVIIe et XVIIIe siècles

L'appareil de l'église est irrégulier, les parties hautes étant plus soignées ; les restaurations ont en outre laissé des traces grossières de mortier clair.

La seconde église, Sourp Astvatsatsin (« Sainte-Mère-de-Dieu ») est située au sud-est de la première, à laquelle elle ressemblait assez fort à l'origine.

Cette triconque a été agrandie ultérieurement par des espaces supplémentaires au nord-est et au nord-ouest, ainsi que par une chapelle au sud-est, le tout recouvert d'un enduit blanc à une époque indéterminée.

Elle ne contient aucun décor. Son tambour, insuffisamment soutenu par des arcs à rouleau et par des pendentifs, revêt par compensation la forme irrégulière d'un cube aux angles arrondis.

Durant les rénovations des XVIIe et XVIIIe siècles, des khatchkars et des fenêtres étroites lui ont été adjoints et sa coiffe a vu son inclinaison accentuée.

Les entrées de l'édifice, situées au sud et à l'ouest, sont chacune munie d'une porte.

La porte occidentale, datée d'avant 1176, est en noyer sculpté et représente une croix entourée de différents motifs, à la manière d'un khatchkar.

La porte méridionale, également en noyer sculpté et œuvre d'un dénommé Abraham, date de 1486 et est remarquable de par sa composition illustrant la Pentecôte avec la descente du Saint-Esprit au centre, une iconographie issue de l'art de la miniature.

La partie supérieure représente le Christ des visions théophaniques. Toutes deux sont aujourd'hui conservées au musée d'histoire de l'Arménie à Erevan.

Un khatchkar « animé » se dresse à l'intérieur de Sourp Astvatsatsin et date de 1653.

Cette Œuvre de style naïf d'un certain Trdat, est composé d'une scène de descente aux limbes (en bas), d'une crucifixion (au centre), et du Christ des visions théophaniques (en haut).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations