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Arménie - Volcans, montagnes et monastères - Novembre 2022

Etape 12 - Monastère de Geghard - khatchkars, art rupestre et grottes

Lundi 31 octobre 2022. J'ai beau tourné et retourné dans l'église du monastère, j'en reviens toujours à cette nef sublimée par ces incroyables rais de lumière.

C'est beau à couper le souffle. Nataliia dépose un cierge dans la petite chapelle creusée dans la roche. Et moi je profite qu'il n'y a quasiment personne pour réaliser de nouvelles photos de cet endroit incroyable.

Surnommé « le monastère aux sept églises et aux quarante autels », Gherart s'articule autour d'une église principale bâtie en 1215, de plan rectangulaire, dotée de pilastres et de demi-colonnes.

Les chapelles, qui communiquent entre elles et disposent d'une acoustique étonnante, suivent ce plan.

Parmi celles-ci se distingue la chapelle de Saint-Grégoire l'Illuminateur, la plus ancienne structure du groupe (construction attestée avant 1177) dont les murs intérieurs sont couverts de fresques aux coloris sombres.

Enfin, des tombes et des sépultures familiales creusées à même la roche complètent ce site original, qui donna en son temps le coup d'envoi à la construction dans toute l'Arménie de nombreux monastères du même type.

Le monastère de Gherart, avec ses églises et tombes remarquables creusées à même la roche, est un exemple exceptionnellement bien préservé et complet de l’architecture monastique médiévale arménienne et de l’art ornemental associant de nombreuses caractéristiques novatrices qui eurent une profonde influence sur les développements ultérieurs dans la région.

 

L’ensemble de Gherart est un exemple exceptionnellement complet et bien préservé de fondation monastique médiévale dans une zone éloignée d’une grande beauté naturelle.

Les composantes du bien inscrit n’ont fait l’objet d’aucune modification depuis son inscription. Par ailleurs, le bien est entouré d’une importante zone tampon, définie en 1986, sur le territoire de laquelle s’appliquent des contrôles stricts de toute forme de développement et de modification.

Cependant, sa situation, dans une zone d’activité sismique et sur des routes touristiques très fréquentées, la pollution environnante et le risque d’éboulement constituent les menaces principales pour l’intégrité du site.

Toutes les constructions présentes sur le territoire du bien, ainsi que le paysage, ne sont pas menacées malgré les restaurations entreprises au cours des années.

Par ailleurs, on trouve partout autour du monastères de magnifiques khatchkars. Ce sont les premiers de notre voyage... Pas les derniers !

Un khatchkar est une « stèle de forme arquée ou rectangulaire […] sculptée d'une ou de plusieurs croix accompagnée souvent d'un décor ornemental, parfois de figures humaines et d'inscriptions ».

Spécificité de l'art arménien, il était autrefois présent sur tout le territoire de l'Arménie historique et est aujourd'hui particulièrement préservé en Arménie et au Haut-Karabagh.

Dressées, encastrées, rupestres ou en chapelle, ces œuvres, mesurant généralement d'1,5 à 2 m de hauteur, de 0,5 à 1,5 m de largeur et de 10 à 30 cm d'épaisseur, ont une fonction soit votive, soit commémorative, soit apotropaïque.

En arménien, le mot « xac‘k‘ar » se décompose en « xac‘ », « croix » , et « k‘ar », « pierre » . Le nom signifie donc littéralement « croix-pierre » et se traduit « croix sur pierre »3 ou « pierre à croix ».

Le monastère de Gherart est situé dans la Haute vallée de l'Azat, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de la capitale Erevan, dans la région montagneuse de Kotaik et à proximité de la ville de Garni.

Émaillant le paysage sublime de la haute vallée de la rivière Azat, les églises et les tombes troglodytiques constituent un précieux témoignage de l'architecture monastique médiévale arménienne.

La légende veut que Gherart ait été bâti à l'endroit même où aurait été retrouvée la lance ayant percé le flanc du Christ sur la Croix.

Cependant, les historiens insistent plutôt sur la présence, dans l'une des nombreuses grottes voisines, d'une source sacrée, lieu de culte depuis l'époque néolithique.

api au fond d’une vallée verdoyante, à 1 600 m d’altitude, protégé par des remparts de grosses pierres qui paraissent pourtant bien dérisoires par rapport aux rochers en surplomb, le monastère de Sourp Géghard (Sainte-Lance) est un haut lieu de l’art et de la spiritualité arméniens.

L’aspect actuel du monastère remonte au XIIIe siècle pour l’essentiel. Il est pourtant attesté depuis le haut Moyen Age sous le nom d’ « Ayrivank », monastère de la caverne.

Ce qui laisse supposer que, dès sa création, des chapelles troglodytiques avaient été creusées dans la paroi rocheuse à laquelle est adossé cet ensemble monastique sans pareil en Arménie.

Le nom de Géghard (ou Kéghart selon la prononciation) sous lequel il est plus connu provient de la relique du fer de la lance romaine qui aurait percé le flanc du Christ, et qui y était conservée avant d’être exposée à Etchmiadzin.

Le monastère fut fondé sous le règne des princes zakarides, vassaux de la Géorgie sous l'autorité desquels cette région de l'Arménie retrouva son indépendance au XIIe siècle, dont il était la propriété.

C’est à leur initiative que furent construits les édifices extérieurs, à savoir l’église et son narthex.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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