Etape 2 - Erevan - Lever de soleil magique depuis le balcon

Dimanche 30 octobre 2022. Erevan au petit jour... Le jour se lève à peine et je suis déja debout... ça ressemble à une chanson de Cabrel bien connue, mais c'est un peu mon réveil de ce matin.

Et pour cause, ce matin, vers 5 h 30, j'ai senti près de moi se glisser le corps chaud de Nataliia qui, pour ne pas me réveiller, n'a pas frappé à la porte.

J'avais laissé la porte ouverte et elle n'a eu qu'à la pousser pour pénétrer à l'intérieur du loft. Quel bonheur de la sentir tout près de moi, son corps chaud contre le mien, après six longues semaines d'absence depuis notre dernière rencontre à Montargis.

Impossible de ne pas me lever un instant pour aller admirer le lever du soleil depuis otre balcon. Et nous restons là, un moment, serré l'un contre l'autre, à admirer le nouveau jour qi se lève sur Erevan.

Au loin, les montagnes du petit Caucase et les volcans qui entourent la capitale se baignent d'une magnifique lumière blonde.

Et dans la foulée, c'est toute la ville, nichée dans une cuvette volcanique qui se couvre d'une magnifique couleur dorée. C'est sublime. Et nous allons rester là un bon moment, bouches bées, à contempler le spectacle.

A gauche, l'antenne de la télévision arménienne se dresse dans le ciel, tandis que le soleil s'élève lentement au-dessus des monts volcaniques.

Nataliia se serre plus fort contre moi. Et me raconte encore comment son taxi s'est engagé dans la montée à la chaussée défoncée qui mèe à l'arrière du centre commercial qui jouxte notre résidence...

Il est vrai que moi aussi, cela m'avait semblé bizarre cette route, et pendant un instant, je m'étais demandé dans quel mauvaus quartier nous allions atterir... Mais il n'en est rien en fait. Le quartier de ce centre commercial est le dernier sorti de terre de la capitale. De nombreuses résidences de luxe poussent ici comme des champignons !

Depuis notre balcon, nous pouvons voir peu à peu la capitale de l'Arménie émerger du petit jour, une lumière rosacée patinant doucement tous ses édifices, les petites maisons plantées autour du carrefour, et au loin, la rangée des immeubles datant encore de l'ère soviétique.

Quel bonheur donc de se retrouver enfin. Et tandis que j'admire encore ce beau lever de soleil sur Erevan, Nataliia s'active déjà pour préparer le petit-déjeuner.

Notre appartement est véritablement une bonne pioche. Moderne, il offre tout le confort possible et nous permet de vivre ensemble ces quelques jours à Erevan, comme à la maison !

La bonne odeur de café qui coule dans la cafetière embaume tout l'appartement. Nataliia est une fée et je me rends compte à quel point je suis gâté de l'avoir rencontrée. Elle me comble.

Enfin, en tournant un peu mon appareil photo vers la droite du balcon, j'assiste à un petit miracle de la nature. Lentement, les contreforts du mont Ararat surgissent de la brume matinale.

Mais j'y reviendrai plus tard, car demain matin, le ciel encore plus clair que ce matin, m'offrira un spectacle encore plus intense. Du coup, je ne veux rien dévoiler à l'avance.