Etape 73 - Géorgie
- En route pour Batoumi, direction les plages de la mer Noire
Mercredi 13 juillet 2022.
Derniers moments passés à Mestia. La nuit a été
plus calme que les deux dernières. Sur la terrasse,
mes affaires terminent de sécher. Otis a eu la gentillesse
de les laver pour moi après ma mésaventure dans la
boue des rues d'Ouchgouli.

Ce matin, nous partons de bonne heure
pour mettre le cap vers la ville la plus touristique de Géorgie
: Batoumi. En attendant l'heure du départ, j'en profite
pour mettre un peu d'ordre dans mes affaires.

Mais avant de tourner la page de Mestia,
je veux absolument rendre un grand hommage appuyé
à toute la gentillesse d'Otis et de sa famille, qui, pendant
tout ce séjour, m'ont été d'un grand secours.

Avec évidemment une mention
spéciale à Otis, à toute sa patience
et à sa précieuse aide quand il s'est agi d'aller
chercher ma fille perdue dans les rues de la capitale de la Svanétie.
Je n'en dirais pas plus, mais il saura pourquoi.

Voilà, du coup, et de tout mon
coeur, je recommande vivement sa guesthouse, Lashmina Hôtel,
pour tout son confort bien sûr, mais avant tout pour l'accueil
et laide qui nous ont été réservés.
merci encore pour tou, Otis.

En attendant l'arrivée du minibus
qui doit venir nous prendre devant le portail de la guesthouse,
je profite pour faire une dernière photo des montagnes
du Caucase.

Je ne suis pas prêt d'oublier
ces paysages grandioses et la beauté de ces montagnes à
nul autre pareil.

J'espère vraiment qu'un jour
j'aurai l'occasion de revenir ici car la Svanétie
est vraiment un des plus beaux paysage du monde. Les montagnes du
Caucase ont quelque chose que les autres n'ont pas assurément.

Voilà, il est dix heures du
matin et il est grand temps pour nous de partir. Le minibus
vient nous chercher avec un peu de retard... pour nous déposer
au centre de Mestia où nous allons devoir attendre encore
un bon moment avant de prendre la route pour Batoumi.

Et c'est finalement vers 11 heures
que nous décollons enfin. Nous montons à bord
d'un autre minibus et cette fois-ci, nous prenons véritablement
la route de la mer Noire.

Avant d'atteindre les rives de la mer
Noire, il nous faut d'abord longer pendant un bon moment
les contreforts de la chaîne du Grand Caucase, puis filer
vers l'ouest en évitant de traverser les régions séparatistes
du nord occupées par les Russes depuis 2008.

Et une fois encore, les paysages
montagneux sont d'une grande beauté, sublimés par
des nappes de brume et des nuages d'altitude.

Nous allons rouler ainsi pendant plus
d'une heure, sur des routes montagneuses enchassées
dans les plis de la chaîne du Grand Caucase.

Sur le chemin, je vais tenter de prendre
quelques photos à l'aide de mon téléphone,
mais cela s'avère une mission plus que périlleuse
tant la route est cahoteuse.

Je vais profitr parfois de quelques
passages délicats dans des virages en épingle à
cheveux pour réaliser quelques clichés.

En route, nous allons traverser quelques
petits hameaux qui trahissent tous l'extrême dénuement
dans lequel vivent les gens de la région, éloignés
de tout et de toutes les commodités des grandes villes du
pays.

Enfin, après une heure trente
de mauvaise route, nous commenons à nous éloigner
de la haute montagne.

Les pentes des montagnes se font plus
douce, et surtout beaucoup plus vertes qu'en très
haute altitude. Les flancs sont hérissés de forêts
de sapins.

Plus loin, nous allons même rattraper
la région du grand lac creusé entre les flancs
des montagnes du petit Caucase. Et plus loin encore, le même
petit café où nous avions fait une pause à
l'aller.

Mais cette fois-ci, nous n'avons pas
à nous arrêter toutes les demi-heures pour remettre
de l'eau dans le radiateur percé du minibus. Du coup, nous
sommes dans les temps.










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