Etape 6 - Tbilissi
- Halte gourmande et découverte du quartier Bambis Rigui
Jeudi 7 juillet 2022.
Après cette première petite épreuve à
travers la ville, ma fille pouffe... Tient, comme c'est étrange
! Ok, on redescend jusqu' à la ville basse et on
va manger un bout dans un des restaurants de la place.

Le restaurant est plutôt classe
et sert exclusivement de la gastronomie locale. ça
tombe bien, la Géorgie est réputée depuis des
lustres pour sa gastronomie.

Et je ne vous par le pas du vin géorgien
! Un vrai délice. Le meilleur vin de l'ancien bloc
soviétique.

D'ailleurs, à l'époque
de l'Union soviétique, tous les apparatchiks du parti
communiste aimaient à partir en villégiature en Géorgie
pour son climat, sa cuisine et ses vins...

Mais je vous raconterai tout ça
plus tard. Pour l'instant, on prend la direction de la cathédrale
Sioni et, au passage, on fait un crochet par la célèbre
rue Bambis Rigui.

La rue Bambis Rigui est surtout connue
à Tbilissi pour son animation nocturne. C'est ici que se
nichent les clubs et les restaurants les plus branchés de
la ville.

Curbée, comme coupée
en deux par deux rangées d'immeubles, Bambis Rigui
est à lui seul un vrai petit village niché au coeur
même de la capitale géorgienne.

Et avec ses anciennes voitures
de tramway recyclées en cafés sur le pousse donnent
au quartier des airs de Montmartre.

D'ailleurs tous les artistes locaux
se sont donnés le mot pour donner un côté
pittoresque au quartier avec ici et là d'amusantes sculptures
qui viennent en résonnance avec les anciens kiosques à
journaux.

Bambis Rigui était autrefois
nommé le « chemin du coton ». Malgré
son aspect flambant neuf, le site est chargé d'histoire.

Au Moyen Age, cette rue constituait
un centre de vente de coton, de laines et de tissus. Par la suite,
on édifia, un caravansérail.

L’industriel arménien
Mantachev le remplaça par un entrepôt commercial
réalisé par l'architecte Ghazar Sarkisian composé
de deux bâtiments Art nouveau.

Côté gauche, le bâtiment
est adjacent au caravansérail Artsrouni ; côté
droite, le bâtiment sépare le chemin de la rue Chardin.
La rue Jan Shardini et Bambis Rigui, entièrement rénovés,
contrastent fortement avec le reste de la vieille ville.

La rue Chardin fut nommée
ainsi en hommage au grand voyageur français, écrivain
et joaillier, dit « chevalier Chardin », connu pour
ses voyages en Orient et en Perse entre le XVIIe et le XVIIIe siècle,
qui explora la Géorgie en 1671.

Bambis Rigui et la rue Sheridini sont
jalonnés par des dépôts de vin, des galeries
d'art, un centre d'art contemporain, des cafés et restaurants
de diverses catégories.

À la sortie des rues, la reproduction
d’une petite statuette originaire de Vani, dite Tamada. Datée
du VIIe siècle avant J.-C. représente un homme levant
sa corne, portant un toast. Selon les Géorgiens, elle serait
la preuve que le Tamada était déjà célébrée
alors.



|