Etape 43 - Lacs
de Koruldi - Dimanche à l'aube sur les monts du Caucase
Dimanche 10 juillet 2022.
Calme et sérénité. Ce sont les sentiments
qui m'habitent ce matin devant un tel paysage.

Les eaux du lac primaire de Koruldi
sont d'une limpidité extraordinaire. Nulle ride se
forme sur sa surface.

Au loin, tous les sommets du Caucase
blanchissent dans l'aube qui se lève, tandis qu'au-dessus
de leurs dents enneigées moutonnent quelques nuages d'altitude.

La beauté du paysage est renversante,
d'une incroyable pureté. Une atmosphère tout à
fait différente de la veille quand nous étions là
dans l'après-midi.

D'une incroyable majesté,
le lac inférieur forme comme un immense miroir d'eau dans
lequel se reflètent les montagnes avoisinantes.

Les berges proches, encore
plongées dans la pénombre de la nuit qui s'achève,
forment d'étranges bras.

Puis en prenant de la hauteur, on peut
admirer le lac dans son ensemble, avec en toile de fond
les monts du Caucase dont la silhouette blanche se découpe
doucement dans l'aube naissante.

Derrière la chaîne des
montagnes, on devine au loin le soleil qui s'est déjà
levé, frappant les premières pentes des montagnes
placées à l'Est.

En zoomant un peu, je parviens
à capter les premières lueurs de l'aube, tandis qu'au
premier plan les derniers nuages de la nuit se reflètent
dans les eaux du lac.

Le ciel s'éclaircit enfin. Le
soleil s'est déjà levé dans le dos des montagnes,
mais caché encore par les géants proches du lac, il
ne pointe pas encore le bout de son nez.

En attendant, je me déplace
un peu pour multiplier les prises de vue et les diversifier.

Au sud du lac, quelques plaques
de neige et de glace subsistent et un étroit passage de prairie
alpine permet de passer d'un lac à l'autre.

Je m'engage aussitôt dans le
chemin, laissant le lac inérieur dans mon dos pour
aller rejoindre une petite butée où j'ai vu que quelques
campeurs se tenaient là. La vue est peut-être plus
belle par là... Allons-y faire un tour, pourquoi pas ?

Je laisse les petites tentes
jaunes et rouges sur ma droite et continue le chemin, cap plein
sud, en direction des montagnes du Petit Caucase.

J'ai beau grimper au sommet
de la butte où se tenaient il y a un instant les campeurs,
je ne trouve pas une meilleure vue que celle que j'avais sur les
rives du lac primaire.

En tounant ma caméra légèrement
sur la droite, je peux apercevoir les deux tentes plantées
sur les rives du lac inférieur, le même qui, la veille,
était investi par les troupeaux de vaches.

Dans ma tête, je me dis qu'il
y a sans doute des endroits plus horribles pour camper. Ce lieu
est véritablement magique. Mais dieu que ces campeurs ont
dû avoir froid cette nuit !

Je prends encore quelques photos de
ce sublime paysage, puis je décide de retourner à
l'endroit où je me tenais pour attendre le lever du soleil.

Au passage, je m'arrête pour
réaliser quelques clichés, notamment de ces
plaques de neige et de glace dispersées au hasard de la prairie,
en premier plan des montagnes du Caucase émergeant du petit
jour.







|