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Russie - De Moscou à Kazan - Avril 2019

Etape 29 - Kazan - Au pied de la cathédrale de l'Annonciation

Samedi 27 avril 2019. Réveil tout en douceur ce matin. Le temps est magnifique pour un mois d'avril. Les neiges de l'hiver sont bien passées et je profite d'une météo exceptionnelle en Russie. Il paraît qu'à Paris, il fait un temps de chien... Aujourd'hui, une longue journée nous attend. D'abord poursuivre notre visite du Kremlin et se rendre à une trentaine de kilomètres de là pour visiter un des plus grands monastères du pays perdu entre Volga et steppes.

Ilusa m'entraîne dans son sillage, et le temps de négocier avec l'Office de tourisme local pour une place dans le bus vers le monastère, je profite ce ces instants pour faire quelques clichés des couples de mariés qui s'en vont convoler en tenue traditionnelle tatare. Tout simplement magnifique. Et moi qui espérais du bout des lèvres trouver le dépaysement... Je suis servi !

Ilusa discute sec avec la responsable des excursions. Apparemment, il ne reste plus qu'une seule place dans le bus, et il faut attendre un désistement pour espérer monter à bord... En attendant, je capte une dernière image de cette magnifique tour de l'Horloge qui marque l'entrée du Kremlin.

Pas de chance, aucune place dans le bus ne se libèrera. Nous allons devoir passer par un service privé (40 € pour deux personnes au lieu de 20 €... ça va, j'ai connu pire !). En attendant, nous partons prendre le petit-déjeuner dans le même petit café que nous avions trouvé hier en revenant de la mosquée bleue. Endroit on ne peut plus sympathique. Ilusa me fait découvrir les petits-déjeuners russe qui sont, à l'instar des petits-déjeuners allemands, copieux et salés. Les petits pains fourrés à la viande ne sont pas vraiment ma tasse de thé, c'est ce que j'essaie de faire comprendre à Ilusa. En France, on prend un café ou un chocolat au lait, des céréales, des fruits, mais rarement du salé... Ah, ces Français !

En attendant, on se rapproche de cette étonnante cathédrale de l'Annonciation*** devant laquelle se dressent deux éminents héros du nationalisme tatar... inconnus au bataillon ! Mais, placés là devant la cathédrale, ils offrent une magnifique perspective.

En passant par un agréable petit jardin public, nous voici donc devant la cathédrale de l'Annonciation***, si facilement reconnaissable avec ses quatres bulbes bleus qui encadrent la coupole centrale dorée à l'or fin.

Après la prise de Kazan par les troupes d'Ivan le Terrible, le tsar ordonna qu'on éleva ici cette cathédrale afin de symboliser sa conquête... et d'effacer ainsi cinq siècles de domination musulmane sur la ville. Construite à partir de 1552, il s'agit donc d'un des plus vieux bâtiments orthodoxes de la région de Kazan.

Tout d'abord érigée en bois en trois jours (selon la légende), la cathédrale fut placée entre les mains des maîtres de Pskov, appelés en grand renfort pour rebâtir le Kremlin. Ces bâtisseurs se sont ensuite attelés à la tâche pour construire cette église en pierres blanches.

Juste derrière la cathédrale de l'Annonciation, se dresse la tour de Syuyumbike***, reconaissable entre toutes avec ses briques rouges. Avec ses 58 mètres et ses sept étages, il s'agit de la tour la plus haute du Kremlin. Hélas, fermée au public lors de mon passage à Kazan...

La légende raconte qu'Ivan IV avait entendu parler de la beauté de Syuyumbike, la dernière fille du Khan tatar. Il envoya alors ses émissaires pour lui proposer de devenir tsarine de Moscou. Elle refusa en raison des nombreux raids militaires des armées du Tsar...

Puis lorsque les troupes d'Ivan le Terrible assiégèrent la ville, Syuyumbike accepte finalement le mariage... à la condition que le tsar soit capable de construire en sept jours une tour de sept étages plus hautes que tous les minarets de Kazan. Le prince releva le défi et fit construire au milieu du Kremlin cette tour de 58 mètres.

Au milieu du repas de noces, la princesse exprima le désir de revoir une dernière fois sa ville avant de partir pour Moscou : elle monta en haut de la tour et se jeta dans le vide. Moins connue que la tour de Pise, la tour Syuyumbike penche pourtant elle aussi de 1,8 mètre...

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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