Etape 25 - De Moscou à Kazan - La rue Baumana et le quartier piéton
Vendredi 26 avril 2019. Levé de bonne heure, ce vendredi matin. Un avion m'attend vers 11 heures pour me rendre à Kazan, à une heure de vol de Moscou. Au pays de Michel Strogoff, le Tatarstan. Un rêve qui se réalise. Merci la vie. En attendant, je m'engouffre dans la bouche de métro d'Arbatskaïa et me rend jusqu'à la station de Kievskaïa*** où une connection est possible avec la gare d'où partent tous les trains aéroexpress en direction de l'aéroport de Vnukovo.

40 minutes plus tard, me voici à l'aéroport de Vnukovo. Autant le dire tout de suite, c'est une folie pure. Les vols à bas coût de la compagnie Podeba Airlines sont pris d'assaut. Ne pas s'inquiéter d'une annulation de vol faute de remplissage, c'est impossible ! La foule est grande et je dois jouer des coudes, gruger un peu sur la file d'attente (un sport national en Russie !) et attendre patiemment mon tour pour enregistrer mon bagage. Petite précision, mais qui a toute son importance, veillez bien à ce que votre bagage ne dépasse pas 10 kg, sinon il faudra passer encore à la caisse. Pas une somme très importante (7 euros pour ma part), mais du temps qu'il faut encore rajouter avant 'accéder en salle d'embarquement. Quant aux hôtesses de la compagnie, n'espérez surtout pas un sourire ou un mot de compassion, c'est la froideur même (un autre sport national là aussi !). Une seule solution pour dérider son monde : apprenez quelques mots de russe comme moi, ça détend aussitôt l'atmosphère ! Bref, après cette longue attente, me voici donc dans l'avion pour Kazan. Une heure plus tard (à peine onze heures là-bas avec le décalage), me voici enfin dans la capitale du Tatarstan. Mon amie russe, Ilusa, m'accueille avec un large sourire. La vie est belle. Le temps de déposer les affaires dans la chambre et nous filons arpenter la rue Baumana, la principale artère piétonne de la ville. Une poupée russe affublée du décor de Kazan m'accueille gentiment avec sa jolie petite bouille ronde.

Un peu plus loin, c'est un concert de grenouilles figées dans le granit (un autre symbole de la ville) qui attise ma curiosité.

Plus loin encore, une colonne Maurice où sont affichées les figures des principaux acteurs du grand théâtre de la ville. Ici, on joue tous les jours, après-midi et soirs, avis aux amateurs !

Plus loin encore dans la rue, c'est une succession de carrosses, vestiges de la Russie tsriste qui trône en plein milieu de la chaussée.

Cette rue devenue piétonne pendant les travaux du jubilé de la ville et considérée comme "l'Arbat" de Kazan, avec ses restaurants, ses petites boutiques de souvenirs, ses jolies façades et ses fontaines. Un lieu de promenade incontournable dans la ville.

Les habitants de Kazan viennent dans cette rue Baumana pour y flâner, s'y retrouver entre amis et faire du shopping. Une rue vraiment conviviale. Avec en prime, quelques vendeurs ambulants et des musiciens de rue.

Un peu plus loin encore, cette statue de chat prend ses aises en plein milieu de la rue. Quelle est sa signification ? Je l'ignore complètement. Les grenouilles et les chats doivent être très appréciés de ce côté-ci de la planète !


Vers le bas de la rue Baumana, des balcons suspendus rappellent les grandes heures de la ville au XIXe siècle, avant la révolution soviétique. On peut imaginer que des terrasses sont installés ici, dès les beaux jours revenus.

Très longue, cette rue Baumana s'étend du Kremlin à la place Toukaya, au nord. Au numéro 19, ne pas manquer la maison d'édition au style constructiviste, élevée ici dans les années 30.

Au centre de la rue, une borne indique la distance entre Kazan et d'autres villes du monde.

Enfin, au numéro 5 de la rue Baumana, avant de tourner à droite pour monter au Kremlin, il ne faut surtout pas manquer de faire un petit tour par la merveilleuse cathédrale Nikolski***.

En cette période de Pâques orthodoxe, je vais pouvoir ainsi assister à une magnifique messe. La tradition, quand on pénètre dans cette église, est d'aller acheter un cierge, de l'allumer et de le tenir serré contre soi pendant toute la durée de la messe. Un moment d'une grande beauté. Inoubliable.








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