Etape 24 - Moscou - Le métro, une descente vertigineuse sous terre
Jeudi 25 avril 2019. Voici pour cette journée riche en émotions qui avait si mal commencé avec mon périple en pleine nuit à la recherche de mon hôtel et qui va se finir par un petit tour de reconnaissance dans le métro moscovite... Demain matin, je pars pour l'aéroport de Vnoukovo. J'ai un avion pour Kazan et le Tatarstan à prendre, et cette fois-ci, pas question de prendre un taxi. J'ai décidé de prendre l'aéroexpress***, beaucoup moins cher et beaucoup plus rapide. Du coup, comme c'est ma première expérience, je décide de faire le chemin avec quelques heures d'avance pour ne pas être pris au dépourvu... Mais surtout pour faire connaissance avec ce fameux métro de Moscou, réputé comme le plus beau du monde.

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Et ça commence plutôt bizarrement avec cette station de métro qui ressemble comme deux gouttes d'eau à une station du métro parisien ! Sauf qu'on est en plein Moscou t à deux pas du Kremlin. |
Mais mon périple commence à la station Arbatskaïa qui, pendant tout mon séjour moscovite, sera mon point de départ et d'arrivée de toutes mes excursion. En clair, c'est ici que je vais apprendre à prendre le métro de Moscou. Pour cela, il faut descendre jusqu'à la station, acheter un billet à la machine grâce à l'aide des nombreux agents du métro, passer les contrôles et les portiques de sécurité qui sont sensés empêcher un terroriste de pénétrer dans une rame avec une bombe. Plutôt efficace en fait.

Le coût d'un billet est vraiment très modique : 55 roubles, soit 80 centimes d'euros tout au plus. Autant en profiter. Passés les contrôles, on s'enfonce alors dans un long, très long, voire très très long tunnel qui descend jusque dans les entrailles de la terre. Comme ici, à la station de Paveletskaïa. Certains escaliers mécaniques descendent jusqu'à presque 100 mètres de profondeur, comme à la station Park Pobedy.

Les stations du centre-ville sont pour beaucoup une pure merveille d'architecture. La plupart ont été construites dans les années 1930 et 1950... et sont donc l'oeuvre de Staline qui voyait en elles des "palais prolétariens" ! On y découvre une opulence de marbre (une vingtaine de qualité venant de tout l'empire), des stucs en veux-tu, en voilà...

Les halls et les quais sont décorés de mosaïques, de bas-reliefs ou de statues à la gloire d'athlètes victorieux, de Kolkhoziennes épanouies, d'ouvriers herculéens et de soldats invincibles. Des fresqes héroïques couvertes de drapeaux rouges pour essuyer les larmes des espoirs et utopies déçues... |
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En fait, au fur et à mesure de voir défiler les stations, on s'aperçoit que chacune d'elles est construite dans un style et suivant un thème différents. Dommage que je n'ai pas plus de temps pour toutes les explorer, mais comme j'espère bien revenir bientôt pour explorer le reste de la ville... J'en garde encore de côté ! Allez zou, je retourne à mon hôtel. Demain, je me lève de très bonne heure pour me jeter dans la gueule du métro, direction l'aéroport Vnokovo où m'attend un vol de la Podeba Airlines.



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