Etape 5 - Cathédrale Basile-le-Bienheureux - Les premières chapelles
Jeudi 25 avril 2019. Impossible ici de décrire chacune des chapelles de la cathédrale, il faudrait être un spécialiste de la religion orthodoxe, spécialiste que je ne suis pas, loin de là. Toujours est-il qu'une foi passée l'entrée de l'église, c'est un ravissement. L'entrée ouvre directement sur deux minuscules chapelles ornées d'icônes toutes plus extraordinaires les unes que les autres.

Aux murs, les pierres précieuses incrustent chaque relief des encadrements. Aux murs, les icônes de la sainte-Vierge tenant dans ses bras l'enfant Jésus sont omniprésentes. On est subjugué par tant de beauté.

Chaque centimètre de ces chapelles est soit peint, soit décoré de boiserie, soit orné d'or ou de pierres précieuses.

Des encensoirs et des bougeoirs suspendus descendent du plafond, lequel est lui aussi peint, représentant des scènes de l'Ancien et du Nouveau testament.


Les icônes représentant la Sainte-Vierge sont d'une beauté sans égal. On peut lire la grâce dans ses yeux.

L'icône « Notre-Dame du Signe » dans les sous-sols de la cathédrale est tout simplement fascinante.

Le soubassement de la cathédrale abrite plusieurs salles. Les solides murs en briques du soubassement (jusqu'à 3 m l'épaisseur) sont couverts par des voûtes imposantes. La hauteur de plafond s'élève à près de 6,5 m.

La structure nord du sous-sol est unique pour une construction du XVIe siècle. En effet, sa voûte en anse de panier, étendue sur une grande longueur, n'est soutenue par aucune colonne. Les murs sont percés d'ouvertures étroites servant de bouches d'aération. Le matériau de construction dit « respirant », qu'est la brique, assure un microclimat privilégié à la salle à n'importe quelle saison de l'année.

Jusqu'en 1595, les sous-sol de la cathédrale protégeaient le trésor du tsar et les Moscovites aisés y apportaient aussi leurs biens. On y accédait par un petit escalier intérieur en pierres blanches se trouvant dans l'église centrale de Notre-Dame. Seuls les hommes d'église en connaissaient l'existence. Cet accès étroit a été condamné par la suite. On ne redécouvrit cet escalier secret que lors d'une restauration en 1930.

Dans l'enceinte du sous-sol sont exposés les icônes de la cathédrale. La plus vieille d'entre elles est l'icône « Saint-Basile-le-Bienheureux » datant de la fin du XVIe siècle et réalisée spécialement pour cette église. Deux icônes datant du XVIIe siècle y sont aussi exposées, « Intercession de la Mère de Dieu » et « Notre-Dame du Signe ».

Retour dans la petite pièce abritant l'icône de « Notre-Dame du Signe ». Je reste fasciné par sa beauté. Dieu merci, la plupart des Chinois ont décidé de faire l'impasse sur la cathédrale pour se consacrer à la visite du Kremlin. Je profite de ce moment pour me recueillir et admirer les icônes.


Cette icône est une réplique de l'icône présente sur la façade ouest de la cathédrale.




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