Etape 18 - Musée Pouchkine - Peintures italiennes du VIIIe au XVIe siècle
Jeudi 25 avril 2019. Le musée Pouchkine*** abrite une des plus importantes collections de peintures italiennes d'Europe, avec de superbes triptyques et retables.
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Je commence cette visite des collections italiennes par cette merveilleuse Pieta de Veronese (1558). |
Madonne avec son enfant et les anges, de Lorenzo Lotto. Lorenzo Lotto est né à Venise vers 1480. Lotto appartient à ce courant anticlassique de la Renaissance qui naît vers 1515-1520, au moment où le classicisme connaît son apogée. Lotto va jusqu'à assimiler les recherches de la peinture nordique. C'est un inlassable investigateur, pour qui chaque tableau est une expérience nouvelle, on pourrait presque dire une aventure. Artiste jamais satisfait, curieux d'innovation, vrai peintre d'avant-garde. |
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Salomé, de Bernardo Licinio (1489 - 1565). Bernardino Licinio faisait partie d'une famille d'artistes, originaire de Poscante. Comme d'autres peintres provinciaux, il trouva sa place à Venise en se spécialisant dans les portraits (de famille par exemple) ou dans les sujets profanes avec personnages en buste.

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L'adoration des bergers, de Garofalo Benvenuto Tisi (1476-1559). Benvenuto Tisi, dit Garofalo se forma sur les exemples de Panetti, Boccaccino et Lorenzo Costa, desquels il tira son classicisme mesuré et ses compositions ouvertes sur de grands paysages en toile de fond. |
Une admirable composition par la disposition des personnages et la répartition de la lumière. Benvenuto Tisi apprit très jeune les suggestions de Giorgione pour les couleurs et les paysages (Nativité du Musée de Strasbourg et de la Pinacothèque de Ferrare, cette dernière de 1515) ; par la suite il fut attiré par les inventions de Raphaël (Madone au baldaquin, Londres, National Gallery ; Massacre des innocents, 1519, Ferrare, Pinacothèque).

Il émane de cette toile une grâce inouïe que l'on peut capter dans les regards de tous les personnages... Benvenuto Tisi privilégie les compositions très équilibrées, d’un classicisme transparent et empreint d’émotion, traversées par une lumière naturelle qui confère aux personnages une humanité sobre et sentimentale plus rigoureuse que celle des Vénitiens, et qui devient plus pondérée et solennelle après sa rencontre avec Raphaël.

Sainte Cecile et le cadeau, de Gerolamo Giovenone (1490-1559). Gerolamo Giovenone naît vers 1490 dans une famille d'artistes travaillant le bois, des marqueteurs et des fabricants d'encadrements de grands tableaux et de triptyques. Il modèle progressivement son style sur celui de Gaudenzio Ferrari, quand ce dernier devient le point de référence de la peinture au Piémont occidental et à Milan. Vers la fin de sa carrière artistique, on note que son style converge vers celui de son gendre Bernardino Lanino, élève talentueux de Gaudenzio Ferrari. |
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Salvator Mundi, de Giampietrino. Actif entre 1508 et 1549 à Milan, Giampietrino est un peintre italien de la Renaissance appartenant à l'école lombarde. Giampietrino a été un élève de Léonard de Vinci dont il a largement contribué à la diffusion des œuvres tardives en adaptant nombre de ses présentations, en produisant également ses propres compositions. |
Voici l'un des chefs-d'oeuvres du musée Pouchkine : la fascinante Bataille de Zama.








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