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Russie - De Moscou à Kazan - Avril 2019

Etape 19 - Musée Pouchkine - Suite des peintures italiennes

Jeudi 25 avril 2019. Je poursuis ma visite des salles consacrées aux peintues italiennes, des primitifs à la Renaissance.

Et ça commence par la Nativité de la Vierge, de Camillo Procaccini. Son éclectisme intègre les influences émiliennes et romaines et il devient, dans l'éclosion et la propagation du baroque lombard, un guide pour tous les jeunes peintres qui fréquentent son atelier.
Puis, la Vierge à l'enfant avec Sainte Catherine et saint Christophe, de Matteo di Giovanni. Présent à Sienne vers 1452, il est probable que sa première formation a subi la grande influence de l'œuvre de Piero della Francesca, son contemporain, à Sienne également. Son parcours artistique se complète sous l'égide de Lorenzo di Pietro.

Puis, je poursuis avec cette magnifique Vierge à l'enfant avec les saints et la Crucifiction, de Giovanni Llanori. On sait peu de sa biographie. Il a signé l'une de ses œuvres Petrus Joanis .

Sans oublier cette somptueuse Ascension de la Vierge, de Neri du Becci (1465). Pour apaiser les doutes de saint Thomas, la Vierge lui donne une preuve concrète – elle lui remet sa ceinture. Conservé à Prato près de Florence, cet objet est devenu une relique sacrée, vénérée par de nombreux fidèles.

Superbe aussi, le Portrait d'un enfant comme Saint- Sébastien, de Giovanni Antonio Boltraffio. L'artiste italien a travaillé aux côtés de Léonard de Vinci. On peut le constater dans cette toile. Il emprunte à son maître Léonard certains de ses motifs et adopte ponctuellement son clair-obscur et son modelé ferme et transparent. Il y associe l'influence du style doux et serein de la peinture bolonaise.
A ne pas manquer non plus, cette Adoration de la Vierge, de Francesco Fiorentino.
Et que dire encore de cette sublime Vierge à l'enfant, de Bartolomeo Vivarini.

Et voici un autre des chefs-d'oeuvres conservés au musée Pouchkine, La Piéta, du Perugino (1450-1523).

A voir également, cette magnifique Vierge à l'enfant sous une arche, de Bernardo Butinone.  Bernardino Butinone collabore avec son ami Bernardo Zenale avec qui il exécute, entre 1491 et 1493, la voûte de la chapelle Grifi de l'église San Pietro in Gessate de Milan. Leur chef-d'œuvre est le polyptyque de San Martino à Treviglio, considéré comme l'œuvre majeure du Quattrocento lombard.

Enfin, pour donner l'envie de passer à la page suivante où je présente quelques uns des plus grands artistes de la Renaissance allemande, voici cette extraordinaire Annonciation, du maître du Cercle de la légende de Saint-George.

Ce peintre, actif à Cologne de 1460 à 1490, doit son nom de convention à un triptyque, conservé au Wallraf-Richartz Museum de Cologne, qui présente huit scènes de la légende de saint Georges.

Le style du Maître de la Légende de saint Georges est anguleux, au dessin accentué, les formes sont effilées et délicates. Il est plus influencé par des peintres flamands comme Rogier Van der Weyden dont il copie même littéralement certains détails. Cette proximité avec la peinture flamande conduit à l’hypothèse que le peintre n'était peut-être pas originaire de Cologne, mais plutôt de Westphalie ou des Pays-Bas.

L'influence croissante d'éléments de la peinture flamande se remarque, de façon générale, notamment dans la représentation des paysages. Au départ, c'est encore un arrière-plan dominé par un horizon bas et un fond doré. Progressivement, la ligne d'horizon monte vers le haut et le paysage prend de l'ampleur. Vers la fin, le fond d'or est remplacé par une ciel bleu parsemé de nuages blancs.

Et pour donner l'eau à la bouche, ce magnifique Portrait d'une femme (1526), du grand Lucas Cranach le Vieux (1472-1553).

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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