Etape 99 - Parc
Torres del Paine - Sur la route du retour à Puerto Natales
Mercredi 7 février 2024.
Après les trois tours, on se dirige vers la laguna Azul,
en laissant derrière nous les merveilles du parc
Torres del Paine.

Nous allons quitter le parc et mon
verveau est déjà rempli de souvenirs éternels.
Rarement j'aurais été si charmé par la beauté
des paysages. La Patagonie du sud est vraiment un univers
à part.

L'avenir du parc national Torres del
Paine au Chili est une question qui préoccupe de
nombreux défenseurs de l'environnement et amateurs de grands
espaces.

S'il est indéniable que ce
joyau naturel patagonien est confronté à des défis
considérables, des initiatives prometteuses laissent
entrevoir un futur où l'équilibre fragile entre conservation
et développement durable pourrait être préservé.

Le changement climatique se pose comme
la menace la plus imminente pour le parc Torres del Paine.

La fonte accélérée
des glaciers – sources vitales d'eau douce pour le parc –
risque de perturber les écosystèmes et d'entraîner
une baisse significative du niveau des lacs et des rivières.

Cette raréfaction de l'eau pourrait
avoir des conséquences désastreuses sur la
flore et la faune, fragilisant la chaîne alimentaire et mettant
en péril la survie d'espèces emblématiques
comme le puma et le condor des Andes.

Autre menace environnementale préoccupante
: l'introduction d'espèces envahissantes.

L'arrivée accidentelle ou délibérée
de plantes et d'animaux étrangers à l'écosystème
du parc peut bouleverser l'équilibre naturel.

Ces espèces exogènes,
souvent dépourvues de prédateurs, prolifèrent
rapidement, entrant en compétition avec les espèces
indigènes pour les ressources et pouvant conduire à
leur disparition.

Le castor à fourrure, introduit
au Chili au XXe siècle pour sa fourrure, en est un
exemple emblématique.

Ces rongeurs voraces ont causé
des dégâts considérables aux forêts
du parc en abattant des arbres pour construire leurs barrages.

La pollution, conséquence inévitable
de l'augmentation du tourisme, constitue également
une source d'inquiétude.

L'utilisation accrue des véhicules
motorisés, la production de déchets et le
rejet d'eaux usées peuvent altérer la qualité
de l'air et de l'eau, nuisant à la santé des écosystèmes
aquatiques et terrestres.

Une gestion défaillante des
déchets solides peut également nuire à la faune,
qui risque de les ingérer ou de s'y empêtrer.

Enfin, la popularité croissante
du parc Torres del Paine exerce une pression croissante
sur ses infrastructures et ses écosystèmes.

L'afflux massif de visiteurs peut entraîner
la saturation des sentiers de randonnée, la dégradation
des sites naturels et la perturbation de la tranquillité
habituellement associée à ce lieu reculé. Un
tourisme mal encadré peut donc se retourner contre le parc
qu'il vient admirer.

La mise en œuvre de plans de
gestion durable constitue une priorité absolue.

Ces plans visent à minimiser
l'impact humain sur l'environnement en limitant le nombre
de visiteurs autorisés dans certaines zones, en restaurant
les zones endommagées et en promouvant des pratiques touristiques
respectueuses de l'environnement. La sensibilisation du public joue
également un rôle crucial.



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