Etape 72 - Ile
de Chiloé - Arrivée au parque nacional de Cucao
Dimanche 4 février 2024.
Après Chonchi, direction le parque nacional de Cucao.
Cette fois-ci, pas de mauvaise surprise, la route est bonne.

On roulant vers l'ouest de l'île,
la température commence sérieusement à augmenter.
Du coup, on en profite pour s'arrêter à quelques kilomètres
de l'entrée du parc afin de prendre quelque chose à
boire.

Sur le bord de la route, de nombreuses
petites échoppes permettent de se restaurer. On en
profite pour commander un café, mais à peine descendu,
on se fait littéralement attaquer par des taons gros comme
des noix !

On lutte comme on peut pour se protéger,
je tente une percée au bord du lac pour soulager un besoin
naturel, mais je me fait attaquer de plus belles par ces saletés
d'insectes ! Est-ce que j'ai l'air d'une grosse vache ?
Non ?

Du coup, j'attrape mon gobelet de café
chaud à la volée, je m'ébouillante
au passage et je remonte dare-dare dans la voiture en fermant toutes
les fenêtres ! C'est infernal !

A peine le temps de jeter un
coup d'oeil sur le lac que nous repartons aussi sec pour
échapper aux vilains prédateurs.

Quelques kilomètres plus loin,
nous avoici arrivés à Cucao, un petit village
éclaté s'étalant tranquillement le long de
la route qui mène au parc.

Pour arriver au parc, on doit passer
un pont, touner à droite, et on arrive au secteur
de Chanquin où se trouve le visitor center où l'on
doit s'acquitter du droit d'entrée.

Là, plusieurs sentiers parcourent
une forêt pluviale impénétrable qui
est l'une des curiosités de l'île de Chiloé.

Après avoir payé le droit
d'entrée, on décide de marcher sur un de ces
sentiers aménagé par un chemin de bois qui permet
de se frayer un passage à travers la forêt.

Bonne pioche, toute la première
partie du sentier est vraiment très agréable
et les taons semblent pour l'instant n'être pas aussi féroces
qu'à l'entrée du parc...

Les abords de la forêt forment
comme une espèce de lagune où vivent de très
nombreuses espèces endémiques et une flopée
d'oiseaux.

Tout près de la lagune, le
mirador Cordillera Piuchen permet de prendre un peu de la hauteur
pour dominer le paysage.

Cet équipement permet en effet
de dominer toute la région et d'avoir une vue élargie
sur la lagune et la forêt endémique qui la borde.

La vue est vraiment sympa, et bonne
nouvelle, passé trois mètres de hauteur, les
taons nous lâchent enfin la grappe !

Pour information, sachez que le parc
de Cucao est divisé en deux parties : la partie Chepu
(7.800 ha) au nord, qui comprend la patite île et les pingueñeras
de Metalqi, et le secteur Anay (35.000 ha), limité au sud
par le lac Cucao.

Cette deuxième région
du parc est la seule payante. Il s'agit d'un secteur comprenant
des sentiers balisés avec panneaux d'interprétation,
permettant des promenades de 10 minutes à une heure, sans
aucune difficulté.

Mon conseil, si comme nous, vous
avez droit à une attaque en règle des taons, ne vous
attardez pas sur le chemin : allez au plus court ! Sinon,
vous allez franchement le regretter.





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