Etape 9 - Désert
de l'Atacama - Au pied de la laguna Tebenquiche
Samedi 27 janvier 2024.
Notre première étape dans le désert
de l'Atacama est donc cette petite laguna Tebenquiche qui présente
l'avantage de se trouver à courte distance de San Pedro de
Atacama.

Cette petite lagune est en partie couverte
d'une épaisse croûte de sel, telle une banquise incongrue
sous de telles latitudes.

Dans l'eau, le matin seulement, se
reflètent ciel, nuages et volcans.

La vue est tout aussi superbe
au coucher du soleil. Mais en milieu de journée,
le cagnard cogne trop fort.

Mais avant d'aller plus loin dans la
visite, un petit mot pour évoquer les déplacements
à travers le désert de l'Atacama.

D'abord pour dire que tous
les sites que j'ai visités peuvent l'être avec une
simple voiture de tourisme, y compris la fameuse route
damée (damnée ?) des geysers du Tatio.

Seul le salar de Tara exige
d'être accompagné par un guide-chaufeur, car
il n'y a pas de piste ni aucun repère visuel.

Dans tous les cas, il faut se renseigner
sur les conditions d'accès auprès des gardiens placés
à l'entrée de chaque site. Si le danger est là,
ils ne vous autoriseront pas à pénétrer le
parc.

Autre grande précaution, absolument
indispensable, la base de toute excursion dans le désert
de l'Atacama : ne jamais partir sans au moins trois litres
d'eau avec soi. La chaleur et la réerbération sont
si intense qu'on se déshydrate à une vitesse grand
V.

L'autre grande règle, c'est
de ne jamais enfeindre les règles d'accès des parcs.
En général, les sentiers accessibles aux touristes
sont extrêmement bien balisés. Ne vous aventurez pas
au-delà.

En clair, ne faites pas comme nous
lors de notre visite de la laguna Tebenquiche : ne vous
approchez pas au plus près de l'eau, en marchant sur les
petits monticules de sel...

Ils peuvent vous apparaître solides,
mais ce n'est absolument pas le cas. Je vais dans un premier
temps enfoncer à moitié ma chaussures dans la boue
salée, puis mon frère, carrément s'enfoncer
jusqu'aux chevilles !

Je vous assure que par la suite, nous
avons strictement respecté les consignes de sécurité
affichées dans tous les parcs naturels du Chili...

Revenons à la meilleure manière
de visiter le désert : à mon avis, il n'y
en a qu'une : conduire vous-même votre propre automobile.

Si vous voyagez seul, vous n'aurez,
hélas, pas d'autres choix que de participer à
des excursions guidées, qui, à la longue, vont considérablement
grever votre budget... Ou bien, joignez-vous à un groupe
et partagez les frais. Cela vous coûtera bien moin cher.

Mais si vous voyagez à plusieurs,
sachez qu'à partir de trois personnes, la location
d'un véhicule est largement amortie en comparaison avec les
tarifs que demandent les agences par personne...

Sans quoi, vous allez rapidement vous
rendre compte que vous êtes là pour engraisser les
agences de tourisme locales.

D'autant plus qu'à ce prix,
il vous faudra encore payer le prix des entrées de chaque
site visité. Un gouffre.













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