Etape 13 - Laguna
Tebenquiche - Une vaste étendue de sel et d'eau
Samedi 27 janvier 2024.
L'immensité du désert de l'Atacama laisse place à
une multitude d'endroits époustouflants grâce
à sa concentration de minéraux, ses montagnes et sa
végétation ascétiques.

En dépit de son aridité,
l'Atacama abrite une cinquantaine de salars, nous dévoilant
des facettes bien différentes des traditionnels paysages
désertiques.

Le secteur de San Pedro de Atacama
est l'un des chefs-lieux de ces excursions qui partent à
la rencontre de ces majestueuses étendues de sel.

Ces lagunes sont toutes alimentées
par les eaux souterraines du salar d'Atacama, le troisième
salar le plus grand au monde.

Et pourtant, ces lagunes sont
toutes différentes les unes des autres, tant par
leur taille que par leurs couleurs : certaines sont blanchâtres,
d'autres turquoise, bleu azur ou bleu profond.

La lagune de Tebenquiche offre en plus
de ses eaux émeraude, la vision du volcan Licancabur
en toile de fond.

Le salar d’Atacama est riche
en borax, lithium et bien d’autres sels et minéraux.

Il attire une grande quantité
d’oiseaux dont des avocettes, des bécasseaux
de Baird et trois espèces de flamants sur les cinq espèces
existantes dans le monde, ces oiseaux viennent chercher là
une nourriture riche en algues et crustacés microscopiques,
dont certains donnent cette couleur rouge aux trous d’eau,
visibles lorsque l’on se balade sur les sentiers aménagés
du salar.

On peut y observer aussi un
petit rongeur ainsi qu’un lézard coloré,
tous deux endémiques du salar, un milieu très spécifique
du fait de la haute concentration en chlorure de sodium notamment.

Au pied de la cordillère des
Andes, le salar d’Atacama est dominé par un
série de hauts volcans, avec des sommets proches de 6000m
comme le Licancabur, Miñiques, Miscanti, et le fameux volcan
Lascar à 5400m. d’altitude, considéré
comme dangereux , car un des volcans les plus actifs du Chili.

Tout proches, se trouvent les
petits villages de Toconao et Socaire, construits de pierre volcanique,
rares villages dans une région peu peuplée où
les atacamènes vivent traditionnellement de l’agriculture
et de l’élevage en plus du tourisme.

Le climat local est rude, très
sec, chaud la journée et très froid la nuit.

Au coucher de soleil, le contraste
est étonnant entre le blancheur du sel et les ocres-rouges-violets
des roches volcaniques environnantes.

Situé au sein du désert
d'Atacama, le plus sec de la planète, l'air y est
aussi extrêmement sec ce qui le rend parfaitement transparent,
si bien que la vue s'étend jusqu'à l'autre côté
du salar (distance de 70 kilomètres).

Une sensation de vertige nous étreint
quand on y pénètre. Tout semble si grand,
les montagnes qui l'entourent si puissantes, on ne sait, à
cause de la pureté de l'air, si elles sont proches ou lointaines.

Par des chemins souterrains, l'eau
ruisselle de la cordillère, charriant les sels volcaniques
dans les profondeurs du lac asséché.

L'eau affleure sur cette vaste étendue
où se reflètent les montagnes et le ciel,
piquée de rose par les colonies de flamants roses.













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