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Chili - De l'Atacama à la Patagonie - Janvier 2024

Etape 21 - Desierto de Atacama - Sur la route des Lagunas Los Flamencos

Dimanche 28 janvier 2024. Aujourd'hui, nous nous enfonçons au coeur du désert d'Atacama pour visiter quelques-unes des lagunes de la réserve nationale Los Flamencos.

Cette Réserve nationale Los Flamencos a été créée en 1990 par la CONAF et s'étend sur 73.986 ha.

Elle est divisée en 7 secteurs situés à des hauteurs différentes, chacun avec des conditions climatiques particulières, ce qui fait que chaque secteur possède une population végétale et animale différente.

Certains sites de la réserve ont une importance archéologique puisqu'ils contiennent des vestiges de villes précolombiennes, comme l'Aldea de Tulor.

En chemin, nous allons croiser à mesure que nous montons en altitude de nombreux animaux. A commencer par le nandou puna que je n'avais jusqu'ici pas eu la chance d'observer.

Le nandou puna ou suri puneño est l'une des 3 sous-espèces qui composent l'espèce Rhea pennata, du genre Rhea, d'énormes et lourds oiseaux incapables de voler exclusifs à l'Amérique du Sud.

Cette sous-espèce vit dans les régions arides ou semi-arides des hauts plateaux du nord du Chili et dans les zones frontalières de la Bolivie et du Pérou.

Il est également connu sous le nom de suri du nord, autruche de la cordillère, nandou du nord, nandú de la cordillera, ñandú de la Puna.

Il vit dans les zones humides et les steppes désertiques et arbustives des plaines et collines des plateaux du secteur chilien du plateau andin, une région située dans la zone centrale de la cordillère des Andes, à partir de la frontière avec le Pérou au nordjusqu'à la zone du Haut Huayco, dans la Sierra de Vallenar.

C'est un oiseau d'environ 90 à 100 cm de longueur (mesuré entre le bout du bec et le bout de la queue), avec un poids allant de 15 à 28,6 kg.

Il a une petite tête, ainsi que son bec brun corné qui mesure entre 6,2 et 9,2 cm.

En revanche, son cou et ses pattes sont longues, ces dernières lui permettant d'atteindre des vitesses de course allant jusqu'à 60 km/h. La partie supérieure de son tarse est emplumée.

Sa couleur va du gris-brun à châtain avec des marbrures blanches. La coloration est identique chez les deux sexes, mais les femelles sont légèrement plus petites.

Les jeunes naissent avec une couleur blanc jaunâtre et acquièrent les marbrures des adultes un an plus tard. Ils sont sexuellement matures à l'âge de 2 ans.

Autre grande nouveauté, sur cette même route du sud qui va nous conduire aux grandes lagunes de la réserve, nous allons croiser d'importants troupeaux de vigognes.

Tout comme l'alpaga, la vigogne appartient au genre Vicugna, au sein de la famille des camélidés.

Une étude récente montre que, malgré quelques croisements, le lama, animal domestique, descend du guanaco, animal sauvage, alors que l'alpaga, animal domestique, descend de la vigogne, animal sauvage.

La laine de sa toison particulièrement fine est utilisée pour fabriquer des vêtements de luxe.

La vigogne a une hauteur au garrot de 1,30 à 1,50 m de haut à la tête et elle est longue de 1,20 à 1,80 m, ce qui fait d'elle le plus petit des camélidés.

La vigogne possède un cou long et musclé et un museau fin. Sa courte queue est fauve sur le dessus et blanche ou beige en dessous.

Ses oreilles sont longues, pointues et fines, ses pattes, longues et fines également.

Les incisives inférieures de la vigogne sont très longues et poussent continuellement, comme chez les rongeurs.

Son dos, son cou, sa tête et le devant de ses pattes sont de couleur fauve, contrairement à sa poitrine et au derrière de ses pattes qui eux sont de couleur blanche.

Son pelage est constitué d'une fibre particulièrement fine (parmi les fibres naturelles seule la soie est plus fine).

Son poitrail s'orne de longs poils blancs qui peuvent mesurer jusqu'à 30 cm de long. Son faible poids varie entre 40 et 60 kg.

La vigogne vit en groupes constitués d'un mâle, de deux ou trois femelles et de leurs petits dans 80 % des cas.

Ces groupes sont appelés harems. Les 20 % restants sont des groupes constitués de quelques mâles célibataires qui partagent un même territoire.

La vigogne habite les hauts plateaux froids et déserts de la cordillère des Andes, qui se situent à une altitude comprise entre 3 500 et 5 800 m.

Elle passe la plus grande partie de sa journée à se nourrir, réservant la nuit à la rumination.

Les vigognes en harems restent groupées, hormis le mâle qui se maintient à 10 ou 15 m du groupe.

Le vocabulaire sonore des vigognes est plutôt restreint, car à part des « onhonh » plaintifs qui servent à attirer les mâles, la vigogne ne se sert pas du son pour communiquer.

Elle préfère les postures comme mode de communication, rarement on peut entendre une sorte de « Cuiii-cuiii » aigu qui sert de cri d'alerte.

La vigogne est un animal diurne. La vigogne n'utilise pas d'abri : la naissance des jeunes vigognes a lieu en pleine prairie et lorsqu'un orage de grêle éclate (ils sont fréquents sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes), elle se couche, le cou allongé au ras du sol pour se protéger.

La vigogne est très bien adaptée aux déplacements ; ses pattes longues et fines, ses doigts écartés et ses membres rapprochés du centre de gravité lui permettent de courir jusqu'à 40 km/h sur un terrain caillouteux, avec des pointes atteignant 50 km/h. Son long cou lui sert de balancier pour se stabiliser durant la course.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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