Etape 1 - Retour
en Amérique du Sud - Un long voyage vers le Chili
Mercredi 24 et jeudi 25 janvier
2024. C'est avec une certaine hâte qu'aujourd'hui,
me voici de retour en Amérique du Sud, mon continent
préféré. Par sa beauté sauvage
bien sûr, mais aussi pour ses habitants, ce sourire éternel
qui semble coller au visage des gens.

C'est donc avec un plaisir non dissimulé
que j'ai décidé pour ce nouveau voyage vers
les Amériques d'embarquer avec moi mon frère et sa
fille qui ne sont jamais allés dans ce continent.

Une grande première dont je
suis tès fier en fait. Car aller en Amérique du Sud,
poser son pied sur cette terre si particulière, c'est ressentir
une étrange sensation, l'impression de toucher du doigt (et
du pied !) une terre nouvelle, un autre monde. C'est cela que j'ai
essayé d'expliquer à mon frère lorsque je l'ai
convaincu de venir avec moi dans ce périple.

Mais pour se rendre jusque dans ces
contrées lointaines, il nous faut tout d'abord faire un long
voyage, voire un très long voyage. Car découvrir
les Amériques a son coût. Et pour le réduire,
il nous faudra prendre un vol avec escales et finalement, faire
un grand détour pour économiser sur le prix du billet.

Pour ce voyage, nous avons réussi
à dégoter un billet à 780 euros, en passant
par... le Canada ! Une première escale à Montréal,
puis une seconde à Toronto, et enfin, une fois arrivés
à Santiago, un vol direct vers Antofagasta, une ancienne
cité minière du nord du Chili.

Bref, autant vous dire que ce n'est
pas la porte à côté. Un petit mot tout d'abord
sur la compagnie Air Canada. Franchement, rien à
redire. Il s'agit d'une compagnie très sérieuse, qui,
si elle n'a pas le glamour des grandes compagnies du Moyen Orient,
a une super efficacité. En clair, on part à l'heure
et on arrive à l'heure. Que demander de plus ?

Sans compter que la compagnie long
courrier offre encore la possibilité d'emmener avec
soi un bagage de 23 kilos sans supplément. Bref,
tout ce qu'il faut pour un voyage réussi.

Seul petit hic de dernière minute,
j'ai dû opter pour un sac à dos afin de laisser
la place aux deux grosses valises de mon frère et de sa fille
dans le coffre des voitures de location que nous prendront
pour effectuer ce voyage à travers le Chili.

Le temps d'arriver à Roissy
(par le train cette fois-ci !), et nous voilà vers midi à
l'aéroport, prêt à embarquer pour notre
vol qui part vers 15 heures, direction Montréal. Cette fois-ci,
nous n'aurons pas le temps de sortir de l'aéroport pour visiter
la capitale du Québec, car notre temps d'escale ne dépasse
pas 1 h 15 ! Autant dire, rien du tout !

Et ainsi, après sept longues
heures de vol, nous voici arrivés à l'heure à
Montréal. Contrairement à ce que je craignais,
le passage de la douane et du contrôle aux frontières
se fait très rapidement. Et du coup, nous avons largement
le temps de passer d'un avion à l'autre. En moins de 45 minutes,
nous voici déjà à bord du vol pour Toronto.

C'est ici que les choses vont commencer
à se gâter pour nous... Car les pluies verglaçantes
qui tombent sur le Canada retardent le départ de notre avion
qui doit passer à la station de dégivrage avant de
s'élancer sur la piste de décollage. Et c'est avec
50 bonnes minutes de retard que nous décollons.

Dans l'avion, le doute m'assaille.
Aurons-nous tout le temps nécessaire pour passer
d'un avion à l'autre alors que notre escale à Toronto
ne dure effectivement qu'une heure et dix minutes ?

Pendant une grosse partie du vol, l'angoisse
me saisit, car nous ne pouvons pas nous permettre de manquer
notre vol pour Santiago qui nous obligera à ne partir que
le lendemain, et donc nous fera manquer notre vol de l'après-midi,
entre Santiago et Antofagasta...

Mais cela est sans compter les fameuses
pluies vergaçantes qui affectent plus encore les vols au
départ de Toronto. Et c'est avec un grand soulagement
que nous allons voir notre vol pour Santiago retarder d'une bonne
heure. Après une belle course à pied à travers
les couloirs de l'aéroport de Toronto, nous arrivons à
temps pour nous glisser dans la file d'embarquement pour Santiago...
Ouf ! Quelle aventure !

Notre vol pour Santiago va
durer dix bonnes heures de vol... que je ne verrais pas passer.
Le sommeil me saisit et je vais dormir pendant une grande
partie du voyage. Un vrai soulagement.

Du coup, il est un peu plus de midi
quand nous arrivons à bon port. Le temps de sortir de l'aéroport
international de Santiago pour rejoindre le teminal national et
nous embarquons pour Antofagasta. Là, une mauvaise
surprise nous attend... La voiture de location que j'avais réservée
sur Europcar n'est pas disponible... Et pour cause, je me suis moi-même
trompé dans les dates de réservation que j'avais prévu...
pour octobre dernier ! Argggggggghhhhhh !

Inutile de pleurer sur son sort. On
passe en revue tous les bureux d'agence de location présents
dans l'aéroport pour finalement se rabattre sur celui
de Sixt qui nous propose un petit SUV Toyota pour 230 euros les
cinq jours de location. Autant vous dire que nous sautons
sur l'occasion. Non seulement, ce n'est pas très cher, mais
c'est la dernère voiture disponible de toutes les agences
de l'aéroport ! Le temps de faire les papiers, de régler
la notre et nous nous élançons sur la route Panaméricaine
pour prendre la direction de notre première grande étape
de ce voyage au Chili : le parque nacional Pan de Azucar,
à environ 300 kilomètres au sud d'Antofagasta.



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