Etape 36 - Sur
la route de Calama - Les paysages du nord Atacama
Lundi 29 janvier 2024.
Poue revenir à Antofagasta, nous allons prendre une route
différente de l'aller, reprendre cinq petites minutes
la route dammée (damnée ?), puis bifurquer drote vers
la route de Calama.

Bonne pioche ! Non seulement
la route est en bien meilleure état, mais elle est de toute
beauté.

Et après quelques kilomètres,
nous tombons sur un paysage enchanteur, avec une petite
rivière qui serpente à travers les monts désertiques
où viennent s'abreuver une petite colonie de vigognes.

Une vision absolument magique et iddyllique,
empreint d'une grande poésie. L'eau est si bleue
dans ce petit matin et la présence des vigognes vient magnifier
le paysage.

Le nord de l'Atacama, au Chili, est
une région aride et désolée, parsemée
de volcans imposants, de salines étincelantes et de formations
rocheuses aux formes étranges.

C'est une terre d'extrêmes,
où les températures peuvent grimper en flèche
pendant la journée et chuter la nuit, et où les précipitations
sont rares.

Mais malgré son environnement
hostile, l'Atacama abrite une beauté sauvage et unique
qui attire les visiteurs du monde entier.

En plus de ces paysages spectaculaires,
le nord de l'Atacama abrite également une variété
de sites archéologiques et historiques.

Les villages précolombiens et
les pétroglyphes offrent un aperçu de la vie
dans cette région avant l'arrivée des Européens.

Avant de quitter l'Atacama, je voulais
aussi apporter quelques précisions sur l'ascension
des volcans, qui, contrairement à ce qu'on peut croire, ne
présentent pas de difficultés majeures.

Depuis San Pedro de Atacama, on peut
en escalader trois : le volcan Toco (5.604 m), le volcan
Lascar (5.592 m) et le volcan Licancabur (5.916 m).

Pour ces trois volcans, et du fait
de l'éternel problème de l'altitude, il est
obligatoire d'être accompagné par un guide local de
haute montagne.

Pour ces trois volcans, les excursions
se font à la journée. On part tôt le
matin et on revient en début d'après-midi.

Pour le volcan Toco, du camp de base,
la montée s'effectue en 2 h 30 et la descente en 1 h 30.
L'ascension est très facile, ce qui la rend accessible
à un large public. Au sommet, vue majestueuse sur le volcan
Licancabur et sur le Chanjnantor qui abrite le radiotélescope
ALMA.

Pour le volcan Lascar, situé
à 100 km au sud-est de San Pedro, il faut compter
3 heures de montée et 2 h 30 de descente. L'ascension ne
présente pas de difficulté, mais il faut savoir qu'il
reste l'un des volcans les plus actifs avec 30 éruptions
depuis 1850.

Enfin, pour le volcan Licancabur, à 30 km
à l'est de San Pedro, l'ascension se fait en deux
jours au départ de San Pedro. On passe une première
nuit en refuge, puis on repart vers 4 h du matin, de 4.600 m, après
un transfert de 30 minutes en 4x4 jusqu'au départ du sentier.
Comptez 8 à 10 heures de marches A/R.

L'ascension est très exigeante
et ne se fait que par le côté bolivien. L'autre
partie, côté chilien, est truffée de mines !
Depuis le sommet, vue exceptionnelle sur le cratère et son
lac gelé. Le volcan dépassait autrefois les 7.000
m d'altitude, mais une éruption l'a décapité
de son cône.

Voilà pour les volcans. Sachez
encore qu'il est possible de partir en excursion pour le
salar de Uyuni depuis San Pedro, mais c'est non seulement beaucoup
plus cher qu'en le faisant depuis la Bolivie et les distances vont
faire que vous ne verrez qu'une toute petite partie de ce que vous
pourriez voir en le faisant depuis la Bolivie. Je ne vous le conseille
pas.

Voilà, tout est dit. Il ne reste
plus maintenant quà faire la longue route du retour
vers Antofagasta où nous attend notre vol vers Puerto Montt
avec une petite escale à Santiago.







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