Etape 2 - Parque
nacional Pan de Azucar - Sur la plage
Vendredi 26 janvier 2024.
Après avoir quitté Antofagasta la veille pour aller
dormir chez Jésus, à Taltal, où nous avons
été très bien reçus par notre
hôte Airbnb (merci encore pour ce délicieux repas préparé
à notre arrivée), nous prenons ce matin la direction
du Parque Nacional Pan de Azucar.

Changement de décor total avec
la France. Une première pour mon frère et sa fille.
Un vaste désert minéral, dénué de toute
végétation, occupe tout le nord du Chili.
Au sud de celui-ci se trouve ce parc national Pan de Azucar.

Ce désert minéral recouvert
le plus souvent d'une fine couche de sel est véritablement
impressionnant. Et au final très photogénique.

La route, en excellent état
(une grande surprise pour moi qui a fréquenté de nombreuses
autres routes en Amérique du sud), est recouverte
elle aussi d'une fine couche de poussière et de sel. Un
étrange mélange qui peut s'évérer très
glissant aux premières heures de la matinée avec la
brume piégée par les montagnes qui suintent littéralement
de ses flancs.

Il est un peu plus de dix heures quand
nous arrivons enfin sur la plage de la Caleta qui abrite
un certain nombre de petits cafés-retaurants et de bars de
plage.

Mais à cette heure encore avancée,
il n'y a pas un seul pékin sur la plage. Et encore
moins d'agences qui organisent un tour sur la Isla Pan de Azucar,
le véritable but de notre visite de ce parc national.

Heureusement, un des bars de plage
est déjà ouvert et nous nous adressons directement
au patron qui nous explique que les visites de l'île
sont organisées par un des capitaines qui habite juste au-dessus
de la plage.

Le temps de garer notre voiture sur
la petite place et nous allons nous renseigner directement auprès
du capitaine... qui nous renvoie aussitôt vers l'homme
que nous venons de quitter, car, lui seul, peut nous organiser un
tour si nous sommes d'accord pour payer à trois le prix d'une
excursion à dix.

Coût total de l'excursion :
90 euros, soit 30 euros par personne. L'un dans l'autre,
nous sommes gagnants car non seulement nous n'avons pas payé
l'entrée du parc, mais encore nous allons pouvoir bénéficier
de conditions de visite exceptionnelle. Un bateau juste
pour nous trois !

Du coup, nous revenons sur nos pas
et nous adressons directement au patron du bar, qui peut en effet,
affrêter une barque, à condition de trouver
un autre capitaine. Nous attendons donc son retour une petite demi-heure
à la terrasse de son restaurant, puis attendons son retour.

Bonne nouvelle. Manolo est
d'accord pour nous emmener et nous conduit aussitôt en direction
de l'embarcadère. Les choses vont bon train.

De l'autre côté de la
baie, j'aperçois les flancs de l'île qui sont
maculés de guano et de déjections laissées
par les pingouins et les loups de mer. Les choses s'annoncent
plutôt bien.

Un petit mot rapide sur ce fameux parc
Pan de Azucar. Ce site possède plusieurs entrées
: l'une au nord, par laquelle nous avons pénétré,
l'autre au sud, à la sortie de Chañaral.

Sur plus de 430 km2, le parc présente
un paysage de toute beauté : hautes falaises, immenses
plages, oiseaux marins (pélicans, sternes, cormorans, goélands),
loutres de mer, otaries, et des collines plantées de cactus.

Le parc comprend une partie continentale
et quelques îles, dont l'île Pan de Azucar,
qui sert de refuge à plusieurs milliers de manchots de Humboldt,
les stars du secteur.

Sur les terres, de nombreux
sentiers balisés permettent de randonner sur de courtes distances.
Pensez quand même à vous munir d'eau.
Il fait une chaleur écrasante !

On a aussi la possibilité de
camper ou de louer des cabanes. On peut également
profiter des quelques restos de bord de plage.

Et notamment à la Caleta, dans
une grande baie abritée où flottent sur le rivage
de petites barques en bois. A la nuit, ne pas manquer l'extraordinaire
coucher de soleil.








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