Etape 118 - Tokyo
- Roppongi Hills, Mori Tower et le centre national d'art
Vendredi 12 juillet 2024.
Poursuivons notre visite de Tokyo par le quartier de Roppongi
Hills et Mori Tower.

Roppongi signifiait autrefois "Six
arbres". Ce nom fait référence aux six
seigneurs qui possédait cette terre et dont le nom contenait
le mot "gi" (arbre).

Bombardé en 1945n le quartier
abrita par la suite une base de l'armée américaine
après la Seconde Guerre mondiale.

Et des arbres, il en reste bien quelques-uns,
mais à vrai dire, ils ont été aujourd'hui
remplacé par une forêt de buildings de verre et d'acier.

Et le quartier est aussi connu pour
sa forêt de cafés, de restaurants et de boîtes
qui drainent à longueur de nuit des dizaines de milliers
de noctambules.

C'est l'un des quartiers les moins
Japonais de Tokyo. Atmosphère typiquement occidentale, assez
clinquante. Surtout depuis l'arrivée du Roppongi
Hills, gigantesque ensemble immobilier dominé par la Mori
Tower, ce labyrinthe incroyable où, même avec
un plan, on a du mal à retrouver son chemin.

Sans compter son rival, en face,
le nouveau complexe de Tokyo Midtown...

Cependant Roppongi Hills possède
aussi l'antithèse de la futilité et du clinquant
avec le Mori Art Museum et plus loin, le centre national d'art qui
peuvent faire l'objet d'un parcours culturel.

Enfin, pour les amateurs de calme et
de chlorophyle, le grand cimetière d'Aoyama est propice
à une belle balade bucolique.

Mori Tower est en quelque sorte le
centre névralgique de Roppongi Hills, autour de laquelle
s'organise l'activité. En s'approchant, on découvre
une araignée géante intitulée "Maman",
sculpture d'une dizaine de mètres réalisée
par la plasticienne française Louise Bourgeois (1911-2010).


L'importance de la tour, ouverte le
25 avril 2003, se mesure à la hauteur des sociétés
qui l'ont choisie pour leurs bureaux japonais : Google,
Ferrari, Goldman Sachs, Barclays, Time (Warner), Chevron, Konami,
Pokémon Company, J-Wave ou encore Gree.

Situé au 52F (51ème étage),
Tokyo City View offre une vue sur toute la mégapole à
250 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Si la météo s'y prête
(car les vents moyens à forts peuvent en bloquer l'accès),
il est même possible de monter sur Tokyo Sky Deck
: le toit du building qui offre un des rares observatoires extérieurs
sur la capitale.

Le mieux est encore d'y aller à
la nuit tombée, quand la ville commence à s'illuminer.
Et quand il fait beau, on aperçoit alors le mont
Fuji.

Au 53e étage de la tour, les
passionnés d'art contemporain ne manqueront pas d'aller visiter
le musée d'art Mori, qui abrite 3 à 4 expos temporaires
dans l'année.

Puis en laissant derrière vous
la célèbre Tokyo Power, avec sa belle structure
métallique vermillon (333 mètres de haut et un panorama
à couper le souffle), on se dirige ensuite vers le Centre
national d'art.

Il sagit tout simplement du plus grand
espace culturel de Tokyo, avec son audacieuse façade
de verre ondulée qui créé un mouvement de vague,
oeuvre de l'architecte Kisho Kurokawa.

L'ensemble mesure plus de cinq hectares
et abrite dix salles d'exposition, un auditorium, trois
salles de conférences, une bibliothèque, une librairie,
un restaurant et des cafés.

Espace entièrement consacré
à la culture, avec de multiples expositions d'art moderne.
Sa librairie est riche en ouvrages sur l'art contemporain.



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