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Japon - De Osaka à Kyoto et Tokyo - Juillet 2024

Etape 74 - Sanctuaire Fushimi-Inari - Bienvenue dans la forêt de Torii

Lundi 8 juillet 2024. Dès votre arrivée à Inari, on pénètre dans le premier sanctuaire où de nombreux fidèles se pressent pour déposer des ex-voto.

Mais la visite commence véritablement, dès la sortie de ce premier sanctuaire où l'on découvre alors cette incroyable forêt de torii qui s'avancent telle une armée sur les flancs de la montagne sacrée.

Alors très honnêtement, on est vraiment impressionné par cet assemblage incroyable, et d'autant plus, si comme moi, vous ne vous êtes fait absolument aucune idée de ce qu'était ce temple dont je n'avais vu abslument aucune image auparavant. Là, véritablement, on est sous le choc !

Devant vous s'étale ainsi un immense réseau de galeries formées par plus de 30.000 torii vermillon au pieds noirs alignés les uns après les autres.

L'ensemble s'étend sur plus de cinq kilomètres à flanc de colline et en pleine forêt, permettant de grimper jusqu'au sommet de la montagne sans même s'en rendre compte !

Le sentier principal conduit au sommet du mont Inari, où se dresse un petit sanctuaire offrant une vue panoramique sur Kyoto.

Le parcours est ponctué de nombreux autres sanctuaires secondaires, chacun dédié à un aspect particulier de la divinité Inari.

En commençant par les sentier principal, on accède naturellement aux pavillons des voeux et des prières (Okusha Ohaisho).

Là, on peut voir un excellent résumé d'un sanctuaire shinto. On peut même demander aux officiants de vous renseigner sur la religion shinto, certains d'entre eux parlent un excellent anglais.

Sur cette plateforme (une clairière dans les bois), sont réunis plusieurs pavillons de style shinto : grosse corde que l'on frappe contre une cloche, cordons tressés suspendus (shimenawa) auxquels sont noués des papiers votifs.

Sur les éventaires de bois, les croyants attachent ou déposent des ema, de petites tablettes de bois sur lesquelles est écrite une prière.

On peut aussi les voir acheter des o-mamori, des sortes de sachets porte-bonheur qu'il faut porter sur soi pour écarter les mauvais esprits et attirer la chance.

Ils se procurent aussi des o-mikuji, des oracles écrits annonçant la bonne ou la mauvaise fortune.

Ces coutumes shinto venues du fond des âges se sont maintenues dans le Japon moderne.

Et il est touchant de voir aussi des enfants participer aux côté de leurs parents à ces rites ancestraux.

Aujourd'hui, ce sont surtout les dirigeants d'entreprise qui financent l'édification de nouveaux torii, gravés à leur enseigne pour attirer la bonne fortune sur leur business... à condition de pouvoir encore trouver un espace libre !

Et sur le chemin, vous croiserez de nombreuses Japonaises qui viennent là se faire prendre en photo en costumes traditionnels.

De nombreux sentiers s'écartent du chemin principal, invitant à la découverte de lieux plus secrets et paisibles. Certains de ces sentiers sont ornés de statues de renards, symboles de la divinité Inari.

Les torii symbolisent le passage entre le monde profane et le monde sacré.

Le vermillon, couleur impériale au Japon, est associé à la pureté et à la bonne fortune. Chaque porte tori est une offrande, un vœu formulé par un fidèle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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