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Japon - De Osaka à Kyoto et Tokyo - Juillet 2024

Etape 32 - Tour de Kyoto - Une vue panoramique sur l'encienne capitale

Vendredi 5 juillet 2024. La capitale politique du Japon reposait sur des bases morales, religieuses et spirituelles. Le zen, ascétique du bouddhisme, s'y installe.

La ville développa alors deux quartiers spécifiques : le quartier sud où se situait le palais impérial et la cour ; le quartier où le shogun Yoshimitsu Ashikaga plaça en 1378 sa résidence dans le quartier de Muromachi.

Cela donne par ailleurs le nom de la Période Muromachi de l'histoire de l'archipel. Le shogun se fit également construire le Pavillon d'Or Kinkaku-ji dans le nord de la ville.

Lors de la guerre civile de l'ère Onin (1467-1477) qui ravage l'archipel, la ville est détruite par un incendie, y compris le palais impérial.

Elle est abandonnée en grande partie par ses habitants et livrée au pillage de 1467 à 1477.

En 1489, le shogun Yoshimasa Ashikaga se fit construire l'une des merveilles architecturales du Japon : le Pavillon d'Argent (Ginkaku-ji) qui voulait rivaliser avec le Pavillon d'Or construit par son grand-père Ashikaga Yoshimitsu

L'avènement du shogunat Tokugawa en 1600 fit perdre à Kyoto son rôle de centre politique et administratif au profit d'Edo, lieu de résidence des shoguns.

Au XVIe siècle, les premiers Portugais, qui appellent la ville "Miyako", s'installent sur l'île de Kyushu et tentent de convertir le Japon au christianisme.

Saint François Xavier, évangélisateur en chef, quitte Kyoto en 1551 pour essayer de convaincre l'empereur de suivre la religion catholique.

En vain. Kyoto tombe ensuite dans les querelles intestines : pendant un siècle la ville sombre dans le désordre et l'anarchie, jusqu'à sa reprise en main musclée par Oda Nobunaga, qui fait raser en 1571, le mont Hiel, la montagne sacrée du bouddhisme.

Cele ne lui porte pas chance, il est assassiné en 1582. Toyotomi Hideyoshi conquiert le pouvoir par la force et la ruse.

Sous sa férule, la cité impériale va renaître de ses cendres.

A peine reconstruite, la capitale vit ses dernières heures de prééminence, car le nouveau maître du Japon, le shogun Tokugawa Ieyasu, décide de s'installer à près de 500 km au nord, à Edo, aujourd'hui Tokyo.

Malgré ce déplacement, Kyoto demeure la ville de coeur des Japonais et la capitale officielle de l'archipel.

Kyoto va poursuivre son essor dans le sillage de sa splendeur passée et compte alors près de 600.000 habitants.

En tant que chef religieux, l'empereur y réside toujours avec sa cour, même si le centre du pouvoir politique se trouve à présent à Edo dans les mains des shoguns.

En 1639, comme le reste du Japon, la ville se ferme aux relations avec les étrangers, mais elle bourdonne toujours d'activités commerciales : artisans, fabricants de brocarts de soie, tisserands, céramistes, potiers.

Les pèlerins affluent dans les différents temples et sanctuaires de la ville.

Les commerçants, les voyagageurs y arrivent, soit par la mer (le port de Kobe-Osaka), soit d'Edo par voie terrestre en empruntant le Tokaïdo, un long chemin empierré qui longe la mer et traverse les montagnes.

Le long périple de 500 km, à pied ou à cheval, compte 53 étapes. Il se termine à l'intersection des rues Sanjo et Teramachi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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