Etape 33 - Tour
de Kyoto - Comment la ville a échappé à la
destruction
Vendredi 5 juillet 2024.
La restauration du pouvoir impérial a lieu
dans le palais impérial de Kyoto en 1868.

En 1869, le nouvel empereur
Mutsuhito est intronisé à Kyoto, mais il
réside désomais à Tokyo.

Résultat : Kyoto devient
une grande ville provinciale, vidée de ses fonctionnaires
et privée de sa cour.

Au tournant du XXe siècle, sous
l'impulsion de son maire Saigo Kikujiro, Kyoto se modernise et se
dote d'un tramway.

Le canal du lac Biwa
est aussi construit, ce qui a permis l'irrigation à des fins
industrielles et l'accès à l'eau potable pour la ville.

Épargnée par les bombardements
de la Seconde Guerre mondiale, Kyoto échappa de peu
à la destruction atomique, car la ville figurait
en tête des cibles désignées par le comité
des objectifs américain.

Son choix fut finalement rejeté
à la suite de l'intervention du secrétaire de la Guerre
des États-Unis Henry Lewis Stimson et de conseillers,
dont le Français Serge Elisseeff, qui connaissaient la richesse
culturelle de la ville, et estimèrent que sa destruction
serait un obstacle grave à une réconciliation ultérieure
avec le Japon.

Si elle fut épargnée,
c'est grâce au bon souvenir que Stimson avait gardé
de son voyage de noces à Kyoto, trente ans plus tôt...

Grâce à l'inervention
auprès des autorités américaines de nombreux
japonologues américains, Kyoto a été
remplacée au dernier moment par Nagasaki.

Après la Seconde Guerre mondiale,
Kyoto connaît une période de reconstruction.

De nombreux bâtiments endommagés
sont restaurés, et la ville se tourne vers le tourisme
pour relancer son économie.

Malgré les efforts pour préserver
son patrimoine, Kyoto ne peut échapper à l'industrialisation.

De nouvelles usines sont construites
en périphérie de la ville, ce qui entraîne
une croissance démographique et des changements dans le tissu
urbain.

Le tourisme se développe rapidement,
faisant de Kyoto une destination prisée des voyageurs du
monde entier.

Les temples, les sanctuaires
et les jardins traditionnels attirent de nombreux visiteurs.

Face à l'urbanisation galopante,
les autorités locales mettent en place des mesures pour protéger
le patrimoine culturel de Kyoto. La ville est inscrite au
patrimoine mondial de l'UNESCO en 1994.

Kyoto devient une ville pionnière
en matière de développement durable. Elle
met en place des politiques ambitieuses pour réduire sa consommation
d'énergie et lutter contre le réchauffement climatique.

Malgré la modernisation, les
traditions ancestrales de Kyoto perdurent. Les geishas continuent
de danser dans les quartiers historiques, et les artisans perpétuent
les techniques ancestrales.

Aujourd'hui, Kyoto est une ville qui
a réussi à concilier tradition et modernité.

Elle est à la fois un
haut lieu du tourisme culturel et une ville dynamique où
la vie économique et sociale est florissante.

Les habitants de Kyoto sont
attachés à leur patrimoine et soucieux de le transmettre
aux générations futures.







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