Etape 87 - Bienvenue
à Tokyo - Visite des jardins umpériaux de l'est
Mercredi 10 juillet 2024.
Arrivé à Tokyo, je grimpe directement dans le métro
(chouette, ma carte Icoca achetée à Osaka fonctionne
parfaitement !) et je prends la direction de mon appartement,
The Hideout Tokyo. Franchement, tout à fait convenable pour
les trois petites nuits où je resterai à Tokyo.

Le temps de déposer mes affaires,
de prendre une petite douche et de grignoter quelque chose, et je
file directement vers la première étape de mon périple
tokyoiste : les jardins impériaux de l'Est.

Là aussi, ne tergiversons pas
et allons droit au but. Franchement, ces jardins ne m'ont
pas laissé un souvenir impérissable (d'ailleurs, c'est
tout Tokyo qui ne m'a pas vraiment emballé...), et
ne sont pas indispensables à une visite approfondie de cette
incroyable mégalopole.

Au départ de Paris, on
peut rapidement se faire une grande idée du quartier impérial
de Tokyo, mais une fois sur place, c'est un peu comme un ballon
de baudruche qui finit pas se dégonfler... mais
bon, ce n'est que mon humble avis.

Sachez en tout cas que ce quartier
impérial est un ensemble composé de la résidence
de l'empereur et de plusieurs jardins.

En joue, cet ensemble s'étale
sur environ 4 km² entouré de douves et de remparts,
vestige de ce que fut autrefois le château dort d'Edo.

De l'eau d'ailleurs, il ne manqua cruellement
en 1873 pour venir à bout de l'incendie qui réduisit
en cendres le fameux palais impérial.

Ceux qui souhaitent peuvent également
profiter de cette immense résidence pour en faire
le tour en courant et immiter ainsi les Tokyoistes qui font leur
jogging autour de l'ancienne résidence (6 km au compteur
!).

Sinon,au nord du site, le parc
Kitanomaru est en accès libre, jour et nuit.

Quant aux fameux Jardins de
l'Est, ils se visitent librement en journée et la
résidence impériale peut aussi être visitée
en groupes gratuitement et sur réservation.

Sachez tout de même que le
palais impérial déménagé au XIXe siècle
par les nouveaux empereurs de la dynastie Meiji (1868) a
été considrablement détruit par les bombes
américaines de la Seconde Guerre mondiale.

Sa reconstruction s'est achevée
en 1968. On approche les bâtiments sans les visiter,
ni même les jardins privés de l'empereurs qui restent
à sa discrétion.

En conséquence, la visite
du palais impérial ne s'mpose pas vraiment quand on se rend
à Tokyo, vu que l'on ne voit rien, ni même
l'empereur que vous ne verrez que dans les magasines vendus en kiosque.

Reste donc ces fameux jardins
impériaux de l'Est. qui, attention, ferment leurs
portes de bonne heure. Après 16 heures, vous ne rentrerez
plus.

C'est donc la seule partie des jardins
qui est ouverte au public. Et attention encore, la section
consacrée aux iris est littéralement prise d'assaut
au printemps.

A noter qu'en sortant par la porte
Kitahanebashimon, on accède au parc Kitanomaru qui
abite aussi le musée des Sciences, le musée national
d'ar moderne, et le Nippon Budokan, un stade 15.000 places datant
des JO de 1964 et utilisé aujourd'hui pour les concerts de
rock.

A savoir aussi que la dernière
semaine de mars, la porte Inui Dori est exceptionnelement
ouverte pour admirer les 75 cerisiers en fleur d'une allée
longue de 600 mètres...

C'est dans cette fameuse allée
que vous risquez de croiser un nombre incalculable de personnes
qui viennent se faire photographier sous les branches des cerisiers
en fleur.

C'est ici que proviennent la plupart
des photos Instagram du genre... Donc, ne soyez pas surpris
d'être dans une cohue indescriptible si vous visitez Tokyo
et ses jardins à cette époque !







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