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Japon - De Osaka à Kyoto et Tokyo - Juillet 2024

Etape 65 - Kyoto - Bienvenue au Kinkaku-Ji, le pavillon d'Or

Lundi 8 juillet 2024. Aujourd'hui je commence fort ma journée par la visite de l'incontournable pavillon d'Or, le temple Kinkaku-Ji.

Classé au patrimoine mondial de l'Humanité, établi au pied du mont Kinugasa (200 m d'altitude), ce temple est l'un des trois plus visités de Kyoto.

La route qui débute le long du mur d'enceinte Est du temple, communément appelée la route Kinukakel, s'étire vers le sud-ouest, au pied du mont Kinugasa, et relie le Kinkaku-ji au Ryoan-ji et au Ninna-ji.

Dans les années 1220, le site abrite la villa Kitayamadai de Saionji Kintsune (1171-1244, chef du clan Saionji qui fait partie d'une branche des Fujiwara) ainsi que le temple Saionji, inauguré en 1224.

Après le déclin des Saionji, la villa et le temple ne sont plus entretenus ; seule une mare demeure de cette époque.

Yoshimitsu (1358-1408), le 3e des shoguns Ashikaga, abdique en 1394 pour laisser la place à son fils.

Trois ans plus tard, en 1397, il achète le site au clan Saionji et commence à y construire une nouvelle villa, Kitayamaden, en faisant de son mieux pour en faire un lieu exceptionnel, destiné à accueillir plusieurs reliques bouddhistes.

Le shogun Yoshimochi souhaitait en construisant ce temple montrer sa puissance vis-à-vis de la Chine voisine.

Il fit dessiner le jardin qui entoure le temple. Mais l'endroit ne devint un temple qu'après sa mort.

Ensuite, conformément à ses volontés, son fils Yoshimochi en fait un temple zen de l'école Rinzai qu'il baptise Rokuon-ji.

Le temple a été incendié plusieurs fois pendant la guerre d'Onin (1467-1477) et seul le Pavillon d'or a survécu. Le jardin a cependant gardé son aspect de l'époque.

La plupart des bâtiments disparurent avec les siècles.

Le 10 juin 1897, l'État japonais promulgue une loi portant sur la protection des sanctuaires et temples anciens. Le Kinkaku-ji devient la même année l'un des premiers trésors nationaux.

Le 2 juillet 1950, le Pavillon d'or a été entièrement incendié par un moine mentalement déficient ; cet événement est au centre du roman de Yukio Mishima : Le Pavillon d'or.

Une réplique exacte fus ainsi reconstruite en 1955. L'inauthenticité de ses matériaux ne le qualifiant plus comme patrimoine national exceptionnel, il a été retiré de la liste des trésors nationaux.

Cependant, le parc du temple, classé depuis 1925, est reclassé en 1956 site historique spécial du Japon et lieu spécial de beauté pittoresque.

En 1987, il est rénové et reçoit une nouvelle couche, cinq fois plus épaisse, de feuilles d'or.

Il semblerait que la nouvelle couche de feuilles d'or ait été enduite d'un vernis-laque à base d'urushiol (l'huile produite par le sumac vénéneux) pour ainsi préserver la couche d'or contre les intempéries.

Cette laque était utilisée autrefois pour protéger différents ustensiles, comme les armes, les œuvres d'art, les objets ménagers et les meubles.

En 1994, le Pavillon d'or est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, parmi les monuments historiques de l'ancienne Kyoto.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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