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Japon - De Osaka à Kyoto et Tokyo - Juillet 2024

Etape 85 - Sanctuaire Kasuga Taisha - Au pays des 3.000 lanternes

Mardi 9 juillet 2024. Un peu d'histoire. Les sources classiques s'accordent à placer la construction du sanctuaire en 768, mais les chercheurs actuels pensent qu'il est probable que ce sanctuaire soit plus ancien, car il est peu probable que le clan Fujiwara ait attendu aussi longtemps après la fondation de la capitale de Nara en 710 pour se doter de son propre sanctuaire tutélaire.

La légende raconte que la divinité de Kasuga est arrivée sur le site actuel de Kasuga monté sur un daim blanc.

C'est pourquoi aujourd'hui encore le daim est l'animal sacré du sanctuaire de Kasuga.

Ce lieu saint obtint le support impérial durant le début de l'époque de Heian.

En 965, l'empereur Murakami ordonna que des messagers impériaux soient envoyés pour annoncer des événements importants au gardien kami du Japon.

Ces heihaku furent initialement présentés à 16 lieux saints incluant le Tatsuta-taisha.

Au Moyen Âge, le sanctuaire est célèbre pour avoir été le théâtre d'un grand culte syncrétique.

En effet, les divinités de Kasuga ont été considérées comme étant des manifestations en ce monde de certains bouddhas.

Ce phénomène est typique du Moyen Âge japonais et s'appelle la thèse syncrétique du honji suijaku.

À cette époque, le sanctuaire recevait l'influence du monastère bouddhiste Kofuku, le temple tutélaire du clan Fujiwara, et pour cette raison les déités bouddhiques vénérés au Kôfuku-ji ont été perçues comme étant la source des kamis de Kasuga.

Par exemple, Takemikazuchi a été considéré comme étant l'émanation du bodhisattva Kannon au lacet infaillible (Fukûkenjaku Kannon ou du bouddha Sakyamuni car les deux étaient les déités principales de ce monastère.

Ce syncrétisme shinto-bouddhique, pourtant florissant au Moyen Âge et durant l'Époque d'Edo, disparut à l'époque de Meiji avec la persécution du bouddhisme par le nouveau gouvernement.

De 1871 à 1946, le Kasuga-taisha fut officiellement désigné un des kanpei-taisha, ce qui signifie qu’il était l’un des plus importants des lieux saints soutenus par le gouvernement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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